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Olivier Soler a déjà subi quatre chimiothérapies et le traitement était pour lui un des derniers espoirs.
Validé par son médecin et des spécialistes parisiens, un traitement d'immunothérapie a été refusé à Olivier Soler par la clinique rémoise qui devait le délivrer.
Olivier Soler se souviendra longtemps de ce 19 janvier 2016. Alors qu'il se prépare à partir à la clinique Courlancy à Reims, le téléphone sonne dans sa maison de Marchais-en-Brie, au sud-ouest de l'Aisne.
Il est un peu plus de 10 heures. A l'autre bout du fil, une personne du département Pharmacie de la clinique. « Elle me dit que mon traitement d'immunothérapie n'est pas accepté et que je ne l'aurai pas. Cela ne sert donc à rien que je vienne à Reims ce jour... »
« Je ne suis plus rentable, donc sans intérêt... »
Pour ce steward de 44 ans, l'annonce sonne comme un terrible coup. Atteint d'un cancer du pancréas avec développement de métastases sur le foie dans le cadre d'un syndrome de Lynch (mutation génétique entraînant des cancers), il a déjà subi quatre protocoles de chimiothérapie depuis 2014.
Ce traitement d'immunothérapie, validé par son oncologue à Courlancy et plusieurs grands spécialistes de l'hôpital Georges-Pompidou à Paris, était pour lui une source d'espoir...
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