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El Roslino
JAPON Quatre départements durement touchés par les catastrophes naturelles veulent collaborer avec le développeur du jeu...
D'un côté, la liste des sites où le jeu est banni s'allonge chaque jour. Pokémon GO, l'application phénomène qui pousse les joueurs à quadriller rues, parcs, forêts et plages à la recherche des petites créatures virtuelles, n'est pas vu d'un très bon œil au mémorial de la Shoah à Berlin, sur le site du camp d'extermination d'Auschwitz, au mémorial de Hiroshima ou à l'ossuaire de Douaumont (bataille de Verdun), pas plus qu'au musée du génocide khmer à Phnom Penh.
Les joueurs qui courent dans tous les sens à la recherche d'Aquali ou Minidraco ont en effet une fâcheuse tendance à troubler l'atmosphère de recueillement de ces lieux.
Mais pour quatre départements japonais ravagés par des catastrophes naturelles, les monstres de poche paraissent au contraire très attrayants. Les régions de Iwate, Miyagi et Fukushima dans le nord-est du pays, touchées par la triple catastrophe de mars 2011, et celle de Kumamoto, dans le sud, durement secouée par deux tremblements de terre en avril dernier, comptent ainsi sur le phénomène pour aider à développer le tourisme et financer l'effort de reconstruction.
Attirer les jeunes
« J'espère que les jeunes gens verront de près la réalité des régions touchées par des catastrophes », a expliqué aux médias le gouverneur de Miyagi, Yoshihiro Murai, qui a contacté le développeur du jeu, l'Américain Niantic Inc., pour une possible coopération. Le gouverneur d'Iwate a lui espéré que les touristes japonais et étrangers en profiteront pour visiter les zones côtières endommagées par le tsunami il y a cinq ans.
Les détails de cette collaboration, qui visera à attirer les touristes comme des Pokémon alléchés par l'odeur de l'encens, ne sont pas encore connus, mais des opérations spéciales ou la création de nouveaux pokéstops sont des pistes envisagées.
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