Vous n'êtes pas identifié.
Pages: 1
Réponse : 0 / Vues : 2 131
Le 1er avril 2015, un salarié de la Société d'exploitation des ports du Détroit (SEPD) habitant de Brêmes-lès-Ardres (62) avait tenu des propos déplacés contre la direction de l'entreprise dans laquelle il travaille, et celui-ci vient d'être condamné par le tribunal correctionnel de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais.
Quelques mots et une grosse amende.
Ce salarié qui est aussi délégué syndical CGT avait écrit sur le mur de son Facebook : "Putain de direction de merde", mais dommage pour lui, son entreprise avait eu accès à ce message. Par quel moyen ? Aucune information à ce sujet n'a été divulguée, est-ce un membre de son entourage ou un collègue qui l'a dénoncé ? Il affirme que son compte était privé et qu'il a donc été dénoncé par l'un de ses contacts dans sa "liste d'amis". Cependant, la présidente du tribunal avait fait remarquer à l'accusé que la langue française était suffisamment riche pour ne pas utiliser d'insultes.
Bref, il a été jugé fin juin par le tribunal correctionnel de Saint-Omer qui l'a condamné. Dans un premier temps, il avait été poursuivi pour injure publique, mais compte tenu du paramétrage de son compte Facebook en mode privé, il n'a été retenu qu'une simple injure non publique. La différence ? Une injure publique peut coûter au coupable 12 000 euros d'amende alors qu'une injure non publique, seulement 38 euros. Néanmoins, cela ne lui a pas coûté que 38 euros puisqu'il a dû aussi s'acquitter des 600 euros de frais de justice de la partie adverse et d'un euro de dommage et intérêt. Au final, ces 5 mots lui ont coûté 639 euros !
Désormais, si vous avez un problème avec votre patron ou votre direction, tournez sept fois la langue dans votre bouche avant de dire des bêtises qui pourraient vous coûter cher.
Réponse : 0 / Vues : 2 131
Pages: 1