Vous n'êtes pas identifié.
Pages: 1
Réponse : 0 / Vues : 2 330
El Roslino
ELECTION L'ex-ministre de l'Economie devrait se déclarer candidat à la présidence de la République d'ici au 10 décembre...
C'est quasiment un pré-programme électoral. Emmanuel Macron a détaillé, dans une interview publiée ce mercredi dans L'Obs, sa vision en matière sociale et sur l'éducation.
L'ex-ministre de l'Economie de François Hollande, qui a créé il y a quelques mois son parti En marche !, devrait se déclarer candidat à la présidence de la République d'ici au 10 décembre.
35 heures. « Quand on est jeune, 35 heures, ce n'est pas long », a affirmé le fondateur d'En marche !. Pour l'ancien ministre de l'Economie, qui s'était fait remarquer au gouvernement en s'en prenant au totem des 35 heures, ce « débat [sur la conservation ou non des 35 heures] est devenu surréaliste » et il faut dans le domaine « plus de souplesse, plus de flexibilité ».
S'il faut « conserver une durée légale, un socle », il faut « laisser ensuite aux branches le soin de la moduler s'il y a des accords majoritaires ». « Il faut aussi s'adapter aux individus. On peut ainsi imaginer que les branches professionnelles négocient une possibilité pour les salariés qui le souhaiteraient de travailler moins à partir de 50 ou 55 ans : 30 heures, 32 heures, pourquoi pas ? En revanche, quand on est jeune, 35 heures, ce n'est pas long », explique le quasi-candidat à la présidentielle.
Retraites. Emmanuel Macron souhaite également davantage de flexibilité s'agissant des retraites. « Certains veulent la prendre à 60 ans, d'autres à 65, d'autres encore à 67. Il faut pouvoir moduler selon les individus et les situations », explique l'ex-ministre.
Chômage. Reprenant des propositions déjà faites au Mans et à Montpellier, Emmanuel Macron réaffirme son souhait de voir l'Etat gérer lui-même l'Unédic, et de permettre aux salariés démissionnaires de percevoir des allocations-chômage.
Il veut aussi protéger des aléas de la vie professionnelle « ceux qui aujourd'hui ne sont pas couverts », en particulier « ceux qui sont au régime de la micro-entreprise ou les indépendants ».
Education.
Emmanuel Macron, qui entre pour la première fois dans cette interview dans le détail de son projet, met aussi sur la table plusieurs propositions dans le domaine scolaire. Affirmant que « la mère des batailles » se joue dans le primaire, il entend donner « beaucoup plus de moyens et beaucoup plus d'autonomie » aux écoles en difficulté, et faire en sorte que les professeurs y soient « beaucoup mieux payés » et « reconnus ».
Il veut aussi « faire évoluer » la carte scolaire, « renforcer la médecine scolaire » et introduire de la sélection à l'université « au niveau du master ».
Emmanuel Macron devrait présenter prochainement ses propositions concernant l'Europe et les finances publiques.
Réponse : 0 / Vues : 2 330
Pages: 1