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Message 1 Discussion postée le 12-11-2016 à 11:06:13

El Roslino
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Trump-Obama, du clash à la raison

ETATS-UNIS Le président et son successeur se sont rendus coup pour coup pendant six ans mais semblent décidés à enterrer la hache de guerre... 

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C'est presque difficile à croire mais Barack Obama et Donald Trump ne s'étaient jamais rencontrés jusqu'à aujourd'hui. C'est chose faite, avec une réunion à la Maison Blanche qui a duré 1h30, jeudi, suivie d'une conférence de presse commune. Et après plus de six ans d'une guerre à distance ponctuée par la victoire de Donald Trump face à Hillary Clinton, les deux hommes ont l'air décidé à aller de l'avant pour le bien du pays.

https://www.dailymotion.com/video/x51hp … aison_news

« Nous avons eu une excellente conversation », a assuré Obama. « Nous voulons faire tout ce que nous pouvons pour vous aider à réussir » avec une transition efficace d'ici le 20 janvier. « Quelles que soient nos orientations politiques et nos partis, il est important maintenant de se rassembler et de travailler ensemble ».

Trump, lui, s'est déclaré « impatient » de travailler avec le président démocrate pour qui il a « beaucoup de respect » mais aussi de recevoir ses « conseils ». « Monsieur le président, c'était un grand honneur d'être avec vous, je suis impatient de vous retrouver à de nombreuses occasions », a-t-il conclu.

Une guerre à distance pendant six ans

Obama l'avait rappelé la veille en riant, « avec le président-élu Trump, nous avons nos différences ». C'est un euphémisme. Pendant six ans, les deux hommes ont échangé les coups bas et les moqueries. Et Obama a sans doute commis un péché d'orgueil en ne prenant jamais l'adversaire d'Hillary Clinton au sérieux.

Tout avait pourtant bien commencé. Après l'élection d'Obama, en 2008, Trump avait salué « un champion ». Après ses 100 premiers jours à la Maison Blanche, l'homme d'affaires avait même donné l'excellente note de « B + » au président américain, estimant qu'il avait fait « le bon choix » avec le stimulus pour sauver les banques et qu'il avait « changé la relation de l'Amérique avec le monde » après huit ans de George W. Bush.

Le tournant « birther »

Trump a brusquement changé de refrain en 2010, après la victoire des républicains lors des midterms. D'un seul coup, Obama est devenu « un loser ». « Je voulais qu'il réussisse mais Obamacare est une catastrophe. Le pays est plus divisé que jamais. Le monde ne nous respecte plus », lâche-t-il.

Trump surfe alors sur le mouvement des « birthers ». « Je pensais qu'il était vraiment né dans ce pays mais maintenant j'ai de gros doutes. Je commence à croire qu'il n'est pas né ici », affirme-t-il sur CBS. Quelques mois mois tard, Obama affiche Trump au dîner des correspondants de la Maison Blanche.

« Donald Trump est là ce soir. Personne n'est plus content que lui de passer à autre chose sur cette histoire d'acte de naissance. Il peut enfin se concentrer sur les problèmes qui ont de l'importance, comme ''Est-ce qu'on a falsifiél'atterrissage sur la Lune'', ''Que c'est-il passé à Roswell'' et ''Où sont Biggie et Tupac''. » La salle est hilare. Trump, lui, hoche la tête en souriant, comme s'il réfléchissait déjà à sa vengeance.

Une campagne au vitriol

La campagne n'a rien arrangé. Trump a passé son temps à attaquer « le pire président de l'histoire des Etats-Unis », l'accusant même d'avoir « créé » Daesh avec Hillary Clinton. Ce dernier a riposté, le plus souvent avec humour.

Le 14 octobre : « Vous avez une personne qui a passé 70 ans sur Terre sans montrer le moindre respect pour les gens qui travaillent, et d'un seul coup, il va être le champion des ouvriers ? Sérieux ? Sérieux, mec ? » Le 18 octobre : « Je conseillerais à Mr Trump d'arrêter de pleurnicher (à propos d'une élection truquée) et de proposer un programme pour obtenir des voix. » Ou encore le 7 novembre : « Son équipe de campagne lui a confisqué son compte Twitter. Si vos conseillers les plus proches ne vous font pas confiance pour tweeter, comment pouvons-nous lui faire confiance avec les codes nucléaires ? »

Mais les Américains en ont décidé autrement. Et Obama l'a répété mercredi en promettant une passation de pouvoir efficace : « Cette présidence et cette vice-présidence sont plus importantes que chacun d'entre nous. »