Vous n'êtes pas identifié.
Pages: 1
Réponse : 0 / Vues : 2 352
El Roslino
Carlos Ghosn, le patron de l'alliance Renault-Nissan, a perçu 15,6M€ en 2015, selon Proxinvest.AFP / PATRICIA DE MELO MOREIRA
La société de conseil Proxinvest révèle que la rémunération des patrons des 120 plus grosses entreprises françaises cotées à Paris a augmenté de 20% l'an passé.
Près de 17 millions d'euros. Voilà la rémunération totale touchée en 2015 par Olivier Brandicourt, le directeur général de Sanofi. Le patron de l'entreprise pharmaceutique a pris «dès son arrivée la tête du classement avec 16,8M€, dont 7,2M€ de "primes de bienvenue" », dévoile la société de conseil aux investisseurs Proxinvest, dans un rapport consacré à la rémunération des patrons des entreprises du SBF 120, un indice regroupant les 120 plus grosses entreprises françaises cotées à Paris.
Pour réaliser son étude, Proxinvest s'est basé sur l'ensemble des formes de rémunération attribuées aux dirigeants en 2015 : salaire fixe, bonus, avantages en nature, stock-options, intéressement, etc. Et, conclusion, celles-ci ont atteint un niveau record l'an passé, avec une rémunération moyenne de 3,5M€, soit une hausse de 20% en un an.
Au-dessus du «socialement acceptable»
Particulièrement bien lotis, les présidents exécutifs du CAC 40 ont perçu 5M€ en moyenne, en hausse de 18%, alors que l'indice n'aura grimpé que de 8,5% sur la même période. De plus, ce montant moyen «excède désormais la rémunération maximale socialement acceptable définie à 240 SMIC par Proxinvest (4,8M€)», affirme l'étude.
Au classement des cinq patrons du SBF 120 les mieux rémunérés, derrière Olivier Brandicourt (Sanofi), suivent Gilles Gobin (Rubis) avec 16,4M€, Carlos Ghosn (Renault-Nissan) avec 15,6M€, Bernard Charlès (Dassault Systèmes) avec 14,1M€ et Jean-Pascal Tricoire (Schneider Electric) qui, «malgré une année 2015 décevante», a vu sa rémunération totale augmenter de 86% pour atteindre 10,4M€.
Réponse : 0 / Vues : 2 352
Pages: 1