Vous n'êtes pas identifié.
Pages: 1
Réponse : 0 / Vues : 2 343
El Roslino
À 48 h de la présidentielle, un élu du Congrès a annoncé dimanche que la police fédérale maintenait finalement sa recommandation de classer l'affaire.
Nouveau rebondissement dans la campagne présidentielle américaine. Un élu du Congrès a annoncé ce dimanche que le FBI maintenait finalement sa recommandation de ne pas poursuivre Hillary Clinton dans l'affaire de ses emails, après avoir examiné un lot de nouveaux messages électroniques ayant transité par sa collaboratrice. Cette annonce favorable à la candidate démocrate, dans une lettre que la police fédérale a adressée à des élus du Congrès, pourrait apporter un coup de pouce à Hillary Clinton à 48 heures du scrutin présidentiel américain.
L'équipe du FBI a « passé en revue toutes les communications de ou à destination de Hillary Clinton pendant qu'elle était secrétaire d'État. Sur la base de cette enquête, nous n'avons pas changé les conclusions que nous avions exprimées en juillet en ce qui concerne Mme Clinton », souligne la lettre du directeur du FBI, James Comey. « Nous sommes heureux que cette question soit résolue », a déclaré la directrice de la communication de Hillary Clinton, Jennifer Palmieri.
Affaire classée en juillet
Le directeur du FBI James Comey avait pris tout le monde de court fin octobre en annonçant que des nouveaux messages de l'ancienne secrétaire d'État avaient été découverts et devaient être examinés par les enquêteurs fédéraux pour déterminer s'ils contiennent des informations significatives ou confidentielles. Ces milliers de messages avaient été découverts sur un ordinateur portable ayant appartenu à Huma Abedin, proche d'Hillary Clinton et membre de son cabinet au département d'Etat, et à son mari Anthony Weiner. Un geste qui a été vertement critiqué par les démocrates, applaudi par les républicains et qui coûté cher à Mme Clinton dans les sondages.
James Comey avait recommandé en juillet de classer l'affaire, un avis suivi par le département de la Justice, mais il avait pris soin de souligner que l'ancienne secrétaire d'Etat avait fait preuve d'une « négligence extrême ». La démocrate a présenté ses excuses l'an dernier dans cette affaire, mais elle a toujours prétendu n'avoir rien fait d'illégal. Pendant ses quatre années à la tête du département d'Etat, de 2009 à 2013, elle communiquait avec une messagerie privée (hdr22@clintonemail.com), grâce à un serveur privé installé dans son domicile de Chappaqua, au lieu d'avoir recours à un compte gouvernemental, exposant potentiellement des informations confidentielles à un piratage.
Les républicains et Donald Trump en tête ont attaqué sans relâche sur ce thème et ont convaincu nombre d'électeurs que l'on ne pouvait pas faire confiance à Mme Clinton et surtout pas lui confier les clés de la Maison Blanche.
Réponse : 0 / Vues : 2 343
Pages: 1