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El Roslino
En France comme en Italie les militants communistes poursuivent la lutte pour la sortie de l'Union Européenne, instrument de la dictature totalitaire de l'oligarchie capitaliste contre les travailleurs, divisant et opposant les peuples pour mieux faire baisser les salaires et liquider les droits sociaux et démocratiques.
Des deux cotés des Alpes, simultanément, les militants du PRCF et du Fronte Populare lance un appel aux peuples à briser les chaines de l'Union Européenne.
Cet évennement n'est evidemment pas une surprise, les communistes étant les seuls à s'être opposés depuis le début à la construction de l'UE, puis à l'Euro dénonçant les ravages pour la démocratie, les salaires, la protection social de la construction de cette arme d'exploitation massive des travailleurs pour l'ensemble de l'Europe. Plus de 20 ans après Maastricht, après le passage à l'Euro, force est de constater que les faits réels observables par tous ont donné raisin à 100% aux communistes.
Déclaration Commune du Pôle de Renaissance Communiste en France et du Fronte Populare (Italie)
Le Fronte Populare d'Italie et le Pôle de Renaissance Communiste en France luttent pour la sortie de nos pays, par la porte de gauche, de l'Union Européenne et de sa monnaie, l'Euro, qui sont des armes de destruction massive des conquêtes sociales arrachées de haute lutte par nos classes ouvrières et nos peuples contre le capitalisme. La nature de classe de l'UE et de l'euro au service exclusif du grand capital rend la construction européenne irréformable. » L'UE sociale et démocratique » est un mensonge, un écran de fumée, une illusion mortelle.
Il y a incompatibilité absolue entre l'UE et le progrès social : toutes les politiques menées conjointement par la social-démocratie et la droite ont consisté à démolir pierre par pierre les services publics, les protections du travail, à baisser les salaires et les pensions, à retarder l'âge de la retraite, à privatiser etc.
Cela résulte non pas de la dette ou d'une mauvaise gestion, non pas de la finance qui serait folle mais des exigences du capital à optimiser ses profits et donc à renforcer l'exploitation des prolétaires mis en concurrence les uns contre les autres sous couvert de « économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » par laquelle les traités supranationaux définissent l'UE. Les fondés de pouvoir du grand capital que sont les gouvernements de la droite et de la fausse gauche ne font qu'appliquer la feuille de route fixée par l'UE, bras institutionnel du grand capital et machine de guerre impérialiste engagée dans un partenariat stratégique avec l'OTAN.
Il y a incompatibilité absolue entre l'UE et la démocratie. De l'aveu même de Juncker, président de la Commission européenne,(ancien premier ministre du Luxembourg où il a pris ses galons aux yeux du capital en faisant de son pays une zone de non-droit pour les capitaux, ancien gouverneur du FMI et ancien gouverneur de la BERD) qui déclarait lors du référendum de 2005 en France sur la constitution européenne : « Si c'est oui, nous dirons donc : on poursuit ; si c'est non, nous dirons : on continue« .
Et en effet ce fut le Non qui l'emporta mais la droite et le PS commirent une forfaiture en ignorant la volonté du peuple. En 2015 il déclare à nouveau à propos de la Grèce : » Dire que tout va changer parce qu'il y a un nouveau gouvernement à Athènes, c'est prendre ses désirs pour des réalités [...] Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ».
Comment oser prétendre après cela, comme le fait le PGE, que l'UE peut être transformée en outil démocratique quand celle-ci nie tout simplement la possibilité de tenir compte de la volonté des peuples ?
C'est se comporter en 5e colonne de la bourgeoisie au sein du mouvement ouvrier et démocratique.
Mais il est vrai que le PGE a abandonné aussi une autre dimension de la démocratie : la défense de la souveraineté nationale. L'UE non seulement ne respecte par la souveraineté des peuples mais elle démolit les nations qui sont pourtant l'espace où s'exprime la démocratie.
Les nations qui sont le socle de l'internationalisme, c'est-à-dire la fraternité et la solidarité de combat des travailleurs du monde contre le capitalisme. Comme le disait Jaurès : « Un peu d'internationalisme éloigne de la patrie, beaucoup y ramène« . Quant à Gramsci et Togliatti ils refusent le nihilisme national, comme Dimitrov du reste. Antonio Gramsci jette à la face des fascistes : « Vous conduirez l'Italie à la ruine, et à nous communistes reviendra de sauver la nation italienne« .
Les communistes n'ont vaincu que quand ils ce sont identifiés au combat pour l'émancipation sociale et pour l'indépendance nationale.
Nos deux organisations luttent aussi pour la sortie de l'OTAN. Nul n'ignore que l'OTAN est, comme l'UE, un outil au service de l'impérialisme. L'OTAN c'est la guerre. Partout cette structure impérialiste déstabilise, subvertit, sabote, agresse les forces progressistes ou simplement patriotes, les pays qui n'acceptent pas totalement le joug impérialiste.
L'OTAN menace gravement la paix mondiale par sa politique de provocations, en particulier contre la Russie, et de surarmement. Elle sème la guerre en Europe, au Proche-Orient allumant des incendies qui peuvent demain embraser le monde. En Ukraine, les dirigeants de l'UE et de l'OTAN vont même jusqu'à soutenir un gouvernement ouvertement pro-nazi . Une des conditions de la paix est la sortie de l'OTAN immédiate et unilatérale.
Nos organisations luttent pour la sortie du capitalisme. En effet la lutte pour le progrès social, pour la démocratie et pour la paix impliquent la sortie du capitalisme qui est la source, la cause ultime et centrale des crises, du chômage de masse, de l'exploitation du travail et de continents entiers, des guerres, des régressions sociales et sociétales de tous ordres. Ainsi aussi que de la destruction de la nature.
Car si l'on prend au sérieux la défense de l'environnement, du cadre de vie, de l'eau, de l'air, de la nourriture inévitablement on se heurte à la logique capitaliste dont le seul moteur est le profit toujours plus grand. Cette dimension exterministe du capitalisme doit être soulignée comme Fidel Castro l'a fait dans des déclarations multiples.
Nos organisations combattent la criminalisation de l'URSS et de la première expérience historique du socialisme. Elles rejettent en particulier le scandaleux amalgame entre le Troisième Reich et la patrie de la Révolution d'Octobre au nom de la catégorie idéologique du « totalitarisme », car cet amalgame ne sert qu'à diaboliser le combat de classe révolutionnaire tout en banalisant et en réhabilitant sournoisement le fascisme.
Nous assumons les premières expériences de construction du socialisme comme une partie fondamentale du processus d'apprentissage du mouvement révolutionnaire du monde entier qu'il faut analyser dialectiquement pour en tirer les enseignement nécessaires à la construction du socialisme au XXIème siècle.
Pour parvenir à ces objectifs, pour engager un processus révolutionnaire qui permette de mettre le socialisme à l'ordre du jour, nos organisations se réclament des orientations de principe du VIIe Congrès de l'Internationale communiste et soulignent le rôle d'avant-garde joué par Maurice Thorez dans l'adoption de la stratégie de Front Populaire qui a permis aux PC de tenir le rôle central et moteur dans la Résistance anti-fasciste et patriotique puis dans les conquêtes sociales de la Libération.
Elles estiment que les communistes doivent unir autour de la classe ouvrière les couches anti-monopolistes au sein de fronts populaires pour une alternative antifasciste, patriotique, progressiste, écologique ouvrant la voie au socialisme .
Nos organisations travaillent à la renaissance du parti communiste dans leurs pays respectifs, le parti communiste restant l'outil d'organisation et de combat de la classe ouvrière et donc une impérieuse nécessité.
Enfin nos deux organisations souhaitent développer l'unité d'action des communistes chez eux et partout sur des bases marxistes-léninistes, sans opportunisme, sans sectarisme, sans dogmatisme, loin des postures mais en étant résolument tournées vers l'action, vers les masses et la jeunesse populaires.
VIVE L'INTERNATIONALISME PROLÉTARIEN !
VIVE LE COMMUNISME !
PRCF - Fronte Popolare - 7 novembre 2016
source : http://www.initiative-communiste.fr/art … -popolare/
Internazionalismo : dichiarazione comune del PRCF (Francia) e di FP (Italia)
dichiarazione-congiunta-2Fronte Popolare (Italia) e il Polo di Rinascita Comunista in Francia lottano per l'uscita dei nostri paesi, da sinistra, dall'Unione Europea e dalla sua moneta, l'euro, che sono le armi di distruzione di massa delle conquiste sociali strappate con dure lotte dalle nostre classi operaie e dai nostri popoli contro il capitalismo. La natura di classe dell'UE e dell'euro al servizio esclusivo del grande capitale, rende la costruzione europea irriformabile. “L'UE sociale e democratica” è una menzogna, una cortina fumogena, un'illusione mortale.
Esiste un'incompatibilità assoluta tra l'UE e il progresso sociale : tutte le politiche portate avanti congiuntamente dalla socialdemocrazia e dalla destra sono consistite nella demolizione mattone per mattone dei servizi pubblici e delle tutele del lavoro, nell'abbassamento dei salari e delle pensioni, nell'aumento dell'età pensionabile, nelle privatizzazioni, ecc. Ciò a causa non del debito o di una cattiva gestione, non della finanza che sarebbe folle, ma dell'esigenza del capitale di ottimizzare i suoi profitti e dunque di rafforzare lo sfruttamento dei proletari, messi in concorrenza gli uni contro gli altri col pretesto della “economia di mercato aperta al mondo, dove la concorrenza è libera e non falsata” con cui i trattati sovranazionali definiscono l'UE. I mandatari del potere del grande capitale, che sono i governi della destra e della finta sinistra, non fanno che applicare la tabella di marcia fissata dall'UE, braccio istituzionale del grande capitale e macchina da guerra imperialista impegnata in un partenariato strategico con la NATO.
Esiste un'incompatibilità assoluta tra l'UE e la democrazia secondo ammissione dello stesso Juncker, presidente della Commissione Europea (ex primo ministro del Lussemburgo, dove si è conquistato i galloni agli occhi del capitale facendo del suo paese una zona di non-diritto per i capitali, ex governatore del FMI ed ex governatore della BERD), che dichiarava in occasione del referendum del 2005 in Francia sulla costituzione europea : “Se vince il SI, diremo : si va avanti ; se vince il NO, diremo : si continua”. In effetti vinse il NO, ma la destra e il Partito Socialista commisero un tradimento ignorando la volontà del popolo. Nel 2015 egli dichiarò nuovamente, a proposito della Grecia : “Dire che tutto cambierà perché c'è un nuovo governo ad Atene, è scambiare i propri desideri per la realtà [...] Non vi possono essere scelte democratiche contrarie ai trattati europei”. Com'è possibile osare affermare dopo ciò, come fa il Partito della Sinistra Europea (SE), che l'UE possa essere trasformata in strumento democratico, quando essa semplicemente nega la possibilità di tenere conto della volontà dei popoli ? Ciò equivale a comportarsi da quinta colonna della borghesia in seno al movimento operaio e democratico.
È altresì vero che la SE ha abbandonato un'altra dimensione della democrazia : la difesa della sovranità nazionale. L'UE non soltanto non rispetta la sovranità dei popoli, ma demolisce le nazioni che sono lo spazio in cui si esprime la democrazia. Le nazioni che sono il fondamento dell'internazionalismo, ossia della fratellanza e della solidarietà nella lotta dei lavoratori di tutto il mondo contro il capitalismo. Come diceva Jaurès : “Poco internazionalismo allontana dalla patria, molto vi ci riconduce”. Quanto a Gramsci e Togliatti, rifiutano il nichilismo nazionale, come del resto Dimitrov. Antonio Gramsci rinfaccia ai fascisti : ” Voi fascisti condurrete l'Italia alla rovina e a noi comunisti spetterà di salvarla”. I comunisti hanno vinto quando si sono identificati con la lotta per l'emancipazione sociale e per l'indipendenza nazionale.
Le nostre due organizzazione lottano anche per l'uscita dalla NATO. È noto a tutti che la NATO sia, come l'UE, uno strumento al servizio dell'imperialismo. La NATO è guerra. Ovunque questa struttura imperialista destabilizza, sovverte, sabota, aggredisce le forze progressiste o semplicemente patriottiche e i paesi che non accettano totalmente il giogo imperialista. La NATO minaccia gravemente la pace mondiale con la sua politica di provocazione, in particolare contro la Russia, e di sovra-armamento. Essa semina la guerra in Europa, in Medio Oriente, accendendo incendi che possono un domani bruciare il mondo. In Ucraina i dirigenti dell'UE e della NATO si spingono fino a sostenere un governo pro-nazista. Una delle condizioni per la pace è l'uscita dalla NATO, immediata e unilaterale.
Le nostre organizzazioni lottano per l'uscita dal capitalismo. La lotta per il progresso sociale, per la democrazia e per la pace implica l'uscita dal capitalismo che è la fonte, la causa ultima e centrale delle crisi, della disoccupazione di massa, dello sfruttamento del lavoro e di continenti interi, delle guerre, di regressi sociali e civili di ogni tipo. Così come della distruzione della natura. Perché se si prende sul serio la difesa dell'ambiente, delle condizioni della vita, dell'acqua, dell'aria, del cibo, inevitabilmente ci si scontra con la logica capitalista il cui unico motore è il profitto illimitato. Tale dimensione sterminatrice del capitalismo deve essere sottolineata, come ha fatto Fidel Castro in molteplici dichiarazioni.
Le nostre organizzazioni combattono la criminalizzazione dell'URSS e della prima esperienza storica del socialismo. Esse rigettano in particolare lo scandaloso accostamento tra il Terzo Reich e la patria della Rivoluzione d'Ottobre in nome della categoria ideologica del “totalitarismo”, perché tale accostamento serve soltanto a demonizzare la lotta di classe rivoluzionaria, al contempo banalizzando e riabilitando surrettiziamente il fascismo. Assumiamo le prime esperienze di costruzione del socialismo come una parte fondamentale del processo di apprendimento del movimento rivoluzionario del mondo intero che occorre analizzare dialetticamente per trarne gli insegnamenti necessari alla costruzione del socialismo nel XXI secolo.
Per conseguire questi obiettivi, per dar vita a un processo rivoluzionario che permetta di porre il socialismo all'ordine del giorno, le nostre organizzazioni si richiamano agli orientamenti di principio del VII Congresso dell'Internazionale comunista e sottolineano il ruolo d'avanguardia svolto da Maurice Thorez nell'adozione della strategia di Fronte Popolare che ha permesso ai PC di svolgere un ruolo centrale e motore nella Resistenza antifascista e patriottica e poi nelle conquiste sociali della Liberazione. Esse ritengono che i comunisti debbano riunire intorno alla classe operaia i settori anti-monopolisti in fronti popolari per un'alternativa antifascista, patriottica, progressista, ecologica che apra la via al socialismo.
Le nostre organizzazioni lavorano alla rinascita del partito comunista nei loro rispettivi paesi, perché il partito comunista rimane lo strumento organizzativo e di lotta della classe operaia e dunque un'imperiosa necessità
Infine le nostre due organizzazioni auspicano di sviluppare l'unità d'azione dei comunisti nei loro paesi e ovunque su basi marxiste-leniniste, senza opportunismo, senza settarismo, senza dogmatismo, lungi dalle pose ma risolutamente rivolti all'azione, alle masse e alla gioventù popolari.
VIVA L'INTERNAZIONALISMO PROLETARIO !
VIVA IL COMUNISMO !
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