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El Roslino
VIDEO. François Fillon « est le candidat de la confusion », estime Olivier Faure (PS)
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Programme. S'il a édulcoré son projet de réforme de la Sécurité Sociale sur la forme, le candidat de la droite à la présidentielle ne renie rien sur le fond !
« Quand j'entends parler de reculade... c'est totalement n'importe quoi ! », s'agace François Fillon. Mardi, devant le groupe des députés les Républicains, le candidat de la droite à l'Elysée n'a pas du tout, mais alors pas du tout digéré l'interprétation donnée à sa longue tribune publiée le matin même dans « le Figaro ». Une demi-page pour revenir, et surtout s'expliquer, sur son projet controversé de réforme de l'Assurance maladie.
Sur la forme, les mots choisis par Fillon dans ce texte laissent, certes, entrevoir un fléchissement, au moins sémantique. Terminé le distinguo entre « petits » et « gros » risques. Dans la journée, ses équipes ont même été jusqu'à supprimer de son site Internet ce volet de son projet, si critiqué, dans lequel il promettait de « focaliser l'assurance publique universelle sur des affections graves ou de longue durée et l'assurance privée sur le reste ».
Mais sur le fond, Fillon ne change rien, ne renie rien. « Il n'y a absolument aucun recul. Il a simplement rappelé les grands principes : aucune privatisation de la Sécurité Sociale, qu'il n'a jamais évoquée, et maintien du niveau de remboursement », jurait hier le rallié Christian Jacob, patron des députés LR, dans les couloirs de l'Assemblée.
Élu, il reviendrait sur le tiers payant généralisé
« La vérité, c'est que personne dans son entourage n'avait vu venir la polémique. On s'est fait avoir comme des bleus sur une proposition mal ficelée à l'origine. Et maintenant, on se retrouve à donner des pseudo-gages pour répondre aux attaques et aux caricatures », enrage un de ses lieutenants.
De fait, François Fillon reste viscéralement convaincu qu'il faudra réformer en profondeur le système de santé pour le sauver. Et ce depuis longtemps. « Il va falloir se concentrer sur les grosses maladies, j'envisage même une franchise selon le revenu », confiait-il déjà à notre journal en... octobre 2015. « Quand on a un revenu confortable, on peut se payer un produit pour la toux. Il y a des privatisations qui sont encore possibles », ajoutait-il à cette époque.
Qu'en sera-t-il dans le programme présidentiel qu'il doit présenter en février ? « Tout est possible. Mais qu'on ne nous accuse pas avant même de l'avoir écrit », défend son fidèle lieutenant Jérôme Chartier, sans rejeter totalement l'idée d'un remboursement indexé, pour certaines prestations, sur les revenus des assurés.
Une chose semble d'ores et déjà actée : s'il était élu en mai 2017, Fillon reviendrait sur le tiers payant généralisé « pour responsabiliser les patients, alléger la charge de travail des médecins et faire des économies ». « Rien qu'en fonctionnement, cette mesure coûte 7,08 € » par patient, justifient ses équipes. Et l'hypothèse tant redoutée de voir les mutuelles gonfler le prix de leurs cotisations ? « C'est toute l'idée de l'autorité de régulation qu'on veut mettre en place. C'est tout de même une obligation de service public. Nous sommes donc en droit de contrôler les marges que se font les mutuelles et les assureurs privés. Et le cas échéant, envisager qu'elles puissent baisser leurs tarifs », dit-on.
Les rivaux de Fillon n'ont pas fini de tousser !
Il n'est pas encore élu que c'est déjà le bordel avec lui.
J'espère qu'il ne passera pas.
El Roslino
Les personnes âgés, le disent ça fait 30 ans que ça dure la droite et la gauche.
Le changement avec hollande du PS, on a vu ce que ça a donné, une vraie catastrophe.
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