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El Roslino
Le Service fédéral de renseignement de l'Allemagne envisage de dépenser 150 millions d'euros pour décrypter différentes messageries instantanées, révèlent des documents dénichés par des journalistes allemands. Ce service secret prévoit également de mener des opérations informatiques offensives.
Vendredi, le Bundestag a adopté le budget pour l'année à venir qui prévoit d'allouer en 2017 au Service fédéral de renseignement (en allemand Bundesnachrichtendienst, BND) 807 millions d'euros, soit 12 % de plus que cette année.
Pourtant, l'assemblée parlementaire n'a pas révélé les buts pour lesquels ce service devra dépenser cette somme rondelette.
En septembre, certains médias allemands ont découvert que 21,5 millions d'euros étaient prévus pour parvenir à mieux contrôler les messageries instantanées.
Les journalistes de la plateforme informatique Netzpolitik.org sont arrivés à obtenir des documents démontrant que le Service fédéral de renseignement a l'intention de dépenser 150 millions d'euros afin de craquer des cryptages, 5,4 millions d'euros cette année et 16 millions d'euros l'année prochaine. Cette information est tirée d'un document secret appelé ANISKI (« Sensibilisation de la communication non standardisée sur Internet » en français).
Comme la correspondance de plusieurs messageries instantanées, dont WhatsApp, est cryptée, le BDN n'est plus en mesure de contrôler le contenu des messages envoyés par des utilisateurs des réseaux sociaux.
Pour mener à bien ses projets, le Service fédéral de renseignement veut concevoir de nouveaux softwares et hardwares. Toujours selon ANISKI, le BND explique la nécessité de cette initiative par le fait que le cryptage est utilisé de nos jours non seulement par « des utilisateurs liées au renseignement », que ce soient des États ou des terroristes, mais « est également largement utilisé dans le cadre de l'immigration clandestine », explique Netzpolitik.org.
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