C'est désormais officiel, l'une des entreprises américaines, Hyperloop Transportation Technologies, travaillant sur le projet Hyperloop, a décidé de s'implanter à Toulouse dans un centre de recherche et de développement ayant une piste d'essai d'environ 1 kilomètre.

Une ancienne base aérienne.

Les locaux vont être construits sur l'ancienne base aérienne de Francazal qui se trouve à Toulouse. Cet accord a été signé entre la ville, la région, la préfecture et l'entreprise Hyperloop Transportation Technologies et permettra de proposer des emplois dans ce domaine à la pointe de la technologie. Dans le communiqué de presse, on parle de la création de 50 emplois directs dans un premier temps.

Une piste d'essai d'environ 1 kilomètre de long sera aussi construite pour tester l'Hyperloop. Cet investissement de 40 millions de dollars sera réparti sur 5 ans déclare la société de Playa Vista en Californie. De plus, le dirigeant de l'entreprise indique avoir choisi Toulouse, car la ville est un centre névralgique de l'industrie aérospatiale européenne.

Pour rappel, l'Hyperloop est un transport à grande vitesse utilisant des tubes et des capsules pour transporter des personnes et de la marchandise. L'intérieur du tube est sous basse pression pour minimiser les frictions de l'air et de la capsule. Ainsi cette dernière se déplacera sur un coussin d'air et sera propulsée par un champ magnétique généré par des moteurs à induction. Théoriquement, il sera possible de relier Los Angeles et San Francisco en à peine 30 minutes grâce à une vitesse de pointe de 1102 km/h. Ce projet a été lancé en 2013 par Elon Musk, connu aussi pour sa marque Tesla, ou encore SpaceX une entreprise qui souhaite coloniser Mars et de fournir Internet partout dans le monde grâce à 4000 satellites.

La SNCF soutient le projet Hyperloop One.

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L'entreprise française est aussi dans la course, elle ne développe pas d'Hyperloop, mais elle a investi dans une entreprise canadienne Hyperloop One qui est une concurrente directe d'Hyperloop Transportation Technologies. Si le projet arrive à être commercialisé, ce sont les Émirats arabes unis qui en profiteront en premier, avec l'installation d'un Hyperloop pour relier Dubaï à Abou Dhabi pour transporter des voyageurs et de la marchandise en à peine 12 minutes alors qu'il en faut actuellement 1h30 par l'autoroute.