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El Roslino
Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a informé le président Vladimir Poutine que son initiative d'étendre la coalition antiterroriste à l'échelle globale devenait populaire dans le monde, trouvant de plus en plus de partisans.
L'initiative de la Russie, sur la formation d'un large front antiterroriste, gagne de plus en plus de partisans dans le monde, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
« Nous continuons à développer nos relations en termes de problème terroriste. Votre initiative de former un large front antiterroriste gagne de plus en plus de partisans », a fait savoir M. Lavrov lors d'une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine.
Sergueï Lavrov a également noté que la diplomatie russe travaillait fermement sur les processus d'intégration, notamment de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), de l'Union économique eurasienne, de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), des BRICS, du Groupe des vingt (G20) et de l'Onu.
Précédemment, Vladimir Poutine avait à plusieurs reprises déclaré qu'il n'y avait pas d'alternative efficace, pour régler la situation au Proche-Orient, à un large front contre le terrorisme dans le monde. Selon lui, la normalisation est impossible sans une coopération efficace de toutes les parties et des acteurs internationaux impliqués.
Pour le moment, deux coalitions internationales opèrent au Proche-Orient.
L'une a été créée par les États-Unis contre Daech en septembre 2014. Cette coalition internationale dont l'opération a été intitulée Inherent Resolve (Résolution inhérente) implique 65 pays qui interviennent militairement contre les terroristes en Syrie et en Irak.
La coalition dirigée par les États-Unis coûte aux contribuables américains en moyenne 12,5 millions de dollars par jour, selon les données du Pentagone. Les dépenses ont augmenté de 5,5 milliards de dollars en 2015 à 10,7 milliards de dollars au 15 décembre 2016.
Moscou, pour sa part, souligne que les actions de cette coalition ne peuvent pas être considérées comme légitimes du point de vue de la législation internationale car les États-Unis n'ont obtenu l'approbation ni du Conseil de sécurité de l'Onu ni de Damas.
En décembre 2015, l'Arabie saoudite a annoncé, par la voix de son ministre de la Défense et vice-prince héritier, Mohammed ben Salmane Al Saoud, la formation de l'Alliance militaire islamique pour combattre le terrorisme (AMICT). Une coalition qui regroupe 34 pays, musulmans, aussi bien des Proche et Moyen Orients que du continent africain. Des pays tous unis autour d'un même objectif; celui de « combattre le terrorisme ».
En fait, la coalition sous commandement de Riyad intervient depuis mars 2015 au Yémen pour repousser les rebelles chiites Houthis accusés de liens avec l'Iran.
Ces derniers se sont emparés depuis fin 2014 de territoires et, notamment de la capitale Sanaa, d'où a été chassé le gouvernement yéménite reconnu par la communauté internationale.
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