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El Roslino
Moscou est intéressé par les révélations de WikiLeaks sur les tentatives des États-Unis de mettre le président russe Vladimir Poutine sur écoute. D'ailleurs, les autorités US elles-mêmes ne cachent pas leurs efforts dans ce domaine, selon le porte-parole du Kremlin.
Les informations publiées par le site de Julian Assange, WikiLeaks, sur les tentatives des services secrets américains de mettre le président russe Vladimir Poutine sur écoute sont dignes d'attention, a déclaré jeudi le porte-parole du président russe Dmitri Peskov.
« Nous avons bien sûr prêté attention à la publication de ces données. Elles sont dignes d'attention et il faut les étudier soigneusement », a indiqué M. Peskov.
D'autre part, les données publiées par WikiLeaks ne sont pas les seules à démontrer que les autorités américaines ont mis sur écoute plusieurs officiels russes dont l'ambassadeur de Russie aux États-Unis Sergueï Kisliak, d'après le porte-parole.
« Personne ne le cache. On pourrait même ne pas pointer du doigt sur WikiLeaks, c'est facile à deviner », a ajouté Dmitri Peskov.
WikiLeaks a annoncé mardi le lancement de la série des révélations sur la CIA, intitulée Vault 7, dont la première partie Year Zero comprend 8 761 documents concernant les capacités de cyber-espionnage et de piratage de la CIA. D'après le site, cette première partie ne représente qu'un pour cent du nombre total des documents dont il dispose.
Un de ses fichiers indique que la CIA dispose de cinq postes d'écoute en mode test appelés PocketPutin (ou « Poutine de poche »).
Selon WikiLeaks, la CIA a créé sa propre grande armée de pirates : vers la fin 2016, le Centre Cyber Intelligence (département de la CIA) comptait environ 5 millions d'utilisateurs enregistrés et a créé des milliers de virus et logiciels malveillants utilisés comme des armes.
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