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L'assaillant fiché S est mort après avoir été extrait de la voiture. Les gendarmes visés appartiennent à un escadron mobile de Chaumont, en Haute-Marne.
Il était environ 15 h 45 quand une voiture de type Renault Mégane qui venait depuis la place de l'Étoile a foncé contre un véhicule de gendarmes au niveau du rond-point des Champs-Élysées, proche du Grand-Palais à Paris. La voiture a pris feu et a été envahie par une fumée orange et les gendarmes attaqués, qui étaient huit dans le fourgon et appartiennent à un escadron mobile de Chaumont (Haute-Marne), ont alors brisé les vitres de la voiture dont ils ont extrait l'assaillant. Selon nos informations, ce dernier est mort. Arrivés sur place, les pompiers ont ensuite maîtrisé les flammes. La préfecture de police déconseille de se rendre dans le quartier, qui a été sécurisé. Les démineurs se sont immédiatement rendus sur place craignant que le véhicule ne soit piégé. L'attaque a eu lieu à deux pas du square Marigny. La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête de flagrance, alors que, selon une source proche du dossier et une source policière, il s'agit « a priori d'un acte volontaire ».
Selon nos informations, deux kalachnikovs, deux armes de poing, des munitions et deux bonbonnes de gaz ont été découvertes dans la voiture de l'assaillant. Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a ajouté, lors d'un point de presse, que de « l'explosif » avait également été trouvé. L'homme est né en 1985 et fiché S. Plusieurs stations de métro ont été fermées par mesure de sécurité. Cette attaque intervient deux mois après la mort de Xavier Jugelé, abattu sur les Champs-Élysées en avril par un djihadiste français de 39 ans, et quelques jours après qu'un policier a été victime d'une attaque devant la cathédrale Notre-Dame.
Les deux précédentes attaques.
Le 20 avril, les Champs-Élysées avaient déjà être le théâtre d'un attentat lorsque Karim Cheurfi avait tué par balle un policier et en avait blessé deux autres, avant d'être abattu. Un message manuscrit « défendant la cause de Daech » avait été retrouvé sur un papier près de son corps. L'attaque avait été immédiatement revendiquée par le groupe État islamique. Le 6 juin, Farid Ikken avait, lui, attaqué un membre d'une patrouille de police sur le parvis de Notre-Dame de Paris, en plein cœur du Paris touristique, et s'était revendiqué « soldat du califat », un terme utilisé pour désigner le califat autoproclamé en juin 2014 du groupe djihadiste EI, selon une source proche de l'enquête.
Le policier agressé avait été légèrement blessé au cou. L'homme, qui était également muni de deux couteaux de cuisine, avait crié « c'est pour la Syrie » au moment où il frappait le policier, avait déclaré le ministre français de l'Intérieur Gérard Collomb, sans doute en référence à la coalition militaire internationale à laquelle participe la France pour éradiquer l'EI en Irak et Syrie. Depuis janvier 2015, la France a basculé dans l'ère de la violence djihadiste, avec une vague d'attentats qui a fait au total 239 morts, les derniers visant tout particulièrement les forces de l'ordre.
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