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El Roslino
Accusée de s'être mêlée des affaires de l'État, jusqu'à avoir eu son mot à dire sur les nominations au sommet du pouvoir, la «Raspoutine» sud-coréenne comparaît devant la justice. Sera-t-elle emportée par la même vague qui a valu une destitution à la présidente Park Geun-Hye?
Au centre d'un scandale de corruption qui a débouché sur une gigantesque crise politique dans le pays, la confidente de l'ombre de la présidente sud-coréenne a comparu devant la justice lundi à l'occasion d'une audience préliminaire à son procès pour fraude et a nié toutes les accusations portées contre elle.
Il s'agit de la première apparition publique depuis octobre de Choi Soon-Sil, surnommée par la presse « Raspoutine au féminin » en raison de l'emprise qu'elle avait sur la présidente Park Geun-Hye, désormais destituée.
Mme Choi, 60 ans, est accusée de fraude et d'abus de pouvoir, en relation aux « dons » conséquents versés par des conglomérats sud-coréens à deux fondations douteuses sous son contrôle. L'amie de 40 ans de Mme Park est accusée notamment de s'être servie de son influence sur la présidente pour extorquer des millions de dollars aux groupes industriels en question.
Il est à noter que Mme Choi n'était pas obligée de se présenter devant la Cour lundi pour cette audience largement procédurale consacrée aux préparatifs de son procès. Mais son avocat, Lee Kyung-Jae, a dit qu'elle s'était portée volontaire pour comparaître.
« Elle a exprimé sa volonté de participer avec sincérité à ce procès », a déclaré M. Lee, cité par l'agence Yonhap.
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