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Message 1 Discussion postée le 30-07-2017 à 11:42:35

El Roslino
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Le statut de Brigitte Macron continue de faire grincer des dents

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Alors que Christophe Castaner déclarait ce matin à BFMTV et RMC qu'un "emploi est rémunéré. L'épouse d'Emmanuel Macron ne le sera pas. En revanche, elle a un rôle", le statut de la Première Dame continue de faire grincer des dents et s'invite dans les débats sur la moralisation à l'Assemblée Nationale.

« Quand demain, nous serons élus, Brigitte aura ce rôle, cette place, cette exigence, pas dissimulée derrière un tweet ou autre cachette mais à mes côtés », affirmait au mois de mars le Président de la république, alors candidat. Le statut de la Première Dame avait alors fait grincer des dents les députés de l'opposition, de droite et de gauche.

Celui-ci continue de susciter des réactions en faisant débat ce jeudi à l'Assemblée, lors de l'examen des projets de loi de moralisation, les Insoumis ayant tenté en vain d'encadrer cette fonction, le gouvernement jugeant notamment que le texte n'était « pas le véhicule approprié ».

« Un emploi est rémunéré. L'épouse d'Emmanuel Macron ne le sera pas. En revanche, elle a un rôle », affirmait le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, ce jeudi à BFMTV et RMC.

Une situation « pas saine »


« Mais je remarque que parfois, on peut donner un rôle à son conjoint [...] qui est celui de la prolongation du rôle de l'élu », a-t-il ajouté, citant « la conjointe actuelle de notre président de la République » Brigitte Macron, qui « se voit attribuer des moyens publics et financiers, alors qu'elle n'a été élue par personne ».« Cette situation n'est pas saine », a estimé ce député LFI du Nord, défendant un amendement pour que des moyens ne puissent être donnés aux conjoints du président, comme des membres du gouvernement ou des parlementaires.

La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a rappelé qu'Emmanuel Macron s'était prononcé pour « une plus grande transparence sur le rôle et les moyens mis à la disposition » du conjoint du chef de l'État. Mais elle a jugé que le projet de loi en discussion n'était « pas un véhicule approprié pour définir ce statut », qui « ne relève pas a priori du domaine de la loi ».

Entériner « un rôle qui n'a pas lieu d'être »

« Ce que les Français souhaitent, ce n'est pas la transparence de ce rôle. C'est que ce rôle n'existe tout simplement pas », a rétorqué l'élu LFI, déplorant que soit « entériné un rôle qui n'a pas lieu d'être ».

Le député LR Julien Aubert s'est dit favorable à un débat sur ce statut et à « des règles pour éviter les abus » et qu'on « se retrouve à Windsor ». Mais il a considéré que l'idée d'une séparation totale ne pouvait exister, notamment parce qu'« on ne peut pas avoir de politique heureuse si on n'a pas des hommes politiques heureux », appelant à ne pas fabriquer « une République de robots ».

L'élu REM Pacôme Rupin a affirmé que « beaucoup de nos concitoyens » souhaitent « donner une place à la Première dame, qui a une importance symbolique » et « une action positive », « donc un rôle » ne pouvant être mis à égalité avec celui des conjoints des autres élus.

L'amendement des Insoumis a été retoqué par 123 voix contre 16.