En faillite depuis la décision d'Ethiad Airways de ne plus la soutenir financièrement, Airberlin poursuit ses négociations pour la vente de la compagnie allemande aux désormais seuls en lice Lufthansa et easyJet. Les 8.500 salariés de la compagnie attendent de connaître leur sort.

« Nous sommes sur le point de parvenir à un accord avec nos potentiels repreneurs pour assurer l'emploi de 80% de nos collègues » a annoncé le directeur d'Airberlin Thomas Thomas Winkelmann qui a assuré qu'il se battra pour chacun des employés. Près de 8.500 salariés de la compagnie, en faillite, attendent de connaître le sort qui leur sera réservé alors que les négociations avec les potentiels repreneurs se poursuivent.

Lufthansa et la compagnie low-cost britannique easyJet, désormais seuls en lice pour prétendre au rachat de la compagnie allemande, ont jusqu'au 12 octobre 2017 pour mener leurs négociations avec Airberlin.  Le montant du rachat par les deux compagnies n'a pas été dévoilé, toutefois la presse allemande avance la somme de 200 millions d'euros proposés par Lufthansa pour les actifs d'Airberlin, plus 100 millions pour assurer la transition et les coûts d'exploitation.

Airberlin a également confirmé l'intérêt de Lufthansa pour sa filiale Luftverkehrsgesellschaft Walter (LGW) et sa compagnie autrichienne low-cost NIKI.

Airberlin précise qu'elle va progressivement cesser ses vols long-courrier jusqu'à la date butoir du 15 octobre, alors que les compagnies de leasing retirent graduellement de la flotte les A330. Les vols en Allemagne entre Bonn, Cologne et Munich sont également annulés à partir du 29 septembre.