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El Roslino
L'avocat Christophe Leguevagues était présent.
Plus de 200 personnes ont participé à une nouvelle réunion publique. L'équipement inquiète.
Il a fallu ajouter des chaises, encore et encore. Mercredi soir dernier, dans la salle des fêtes de Libourne, plus de 200 personnes ont participé à une réunion publique autour des compteurs Linky, ces nouveaux compteurs électriques dit « intelligents » dont l'installation a débuté sur Libourne il y a plusieurs mois. Une salle des fêtes à moitié comble, signe que la pose de cet équipement inquiète.
Sur place, des personnalités politiques de la ville (les élus municipaux Patrick Nivet, Monique Ménard et Gonzague Malherbe ou l'ancien candidat aux municipales Philippe Labansat) et de nombreux citoyens venant de tout le Libournais ont écouté l'avocat parisien Christophe Leguevaques et la spécialiste en droit Isabelle Bobst. Le premier a lancé, en compagnie d'autres avocats, une action collective afin de rassembler mille plaignants et de déposer une procédure en référé contre le gestionnaire du réseau de distribution Enedis. La seconde aide, notamment, les personnes intéressées à l'élaboration de leur « Sommation de ne pas faire par voie d'huissier », permettant de signifier à Enedis leur refus de voir installer le nouveau compteur.
« Même dans le cas d'un compteur situé dans la rue, sur l'espace public donc, Enedis ne peut pas le changer sans l'avis du consommateur », insiste Christophe Leguevagues pour qui l'installation des compteurs Linky « aurait dû faire l'objet d'un débat public » à l'échelle nationale.
« Ce compteur est tellement précis qu'il peut déterminer et enregistrer votre style de vie. Les entreprises privées qui achèteront ces informations pourront tout savoir des comportements des citoyens. Cette intrusion dans la vie privée est simplement insupportable », indique également l'avocat parisien.
« Complètement grillée. »
Plusieurs griefs ou inquiétudes contre l'équipement électromagnétique ont été évoqués au cours de la réunion : risque sanitaire lié aux ondes, surfacturation, obsolescence programmée... De nombreuses personnes ont également apporté leur témoignage au cours de cette réunion.
Un homme s'est notamment plaint de ne plus pouvoir vendre l'électricité issue de ses panneaux photovoltaïques à Enedis depuis qu'il a refusé l'installation de son compteur. Un autre a vu son installation informatique « complètement grillée » après la pose de l'équipement.
El Roslino
Un homme s'est notamment plaint de ne plus pouvoir vendre l'électricité issue de ses panneaux photovoltaïques à Enedis depuis qu'il a refusé l'installation de son compteur. Un autre a vu son installation informatique « complètement grillée » après la pose de l'équipement.
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