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El Roslino
Derrière le film d'horreur, il y a d'abord un livre, écrit par l'immense Stephen King. Et derrière le livre, effrayant, il y a quelque chose d'encore plus terrifiant : la véritable histoire d'un clown tueur d'ados, dans les années 1970, aux Etats-Unis.
Le jour, sa bonhomie ravissait ses voisins ; toujours prêt à aider son prochain, à tondre une pelouse, ou à amuser les enfants en se grimant en un clown amusant. John Wayne Gacy, c'était ça. Du moins, en apparence. La nuit, un double maléfique s'emparait de l'homme. Et le tueur qu'il était au fond de lui-même se révélait avec brutalité. Pensez donc : dans les années 1970, 33 adolescents âgés de 15 à 20 ans ont malheureusement croisé sa route. Funeste destin. Sympathique patron d'une entreprise de décoration après avoir exercé plusieurs boulots, rien ni personne ne pouvait se douter des meurtrières activités de l'individu.
Pour mieux cerner l'homme, sans nul doute faut-il se pencher sur son enfance. Celle-ci fut particulièrement douloureuse. Obèse très jeune, il subit les railleries de son père, homme violent et alcoolique, qui l'insulte souvent de "tapette" ou de "pédé". A l'âge de neuf ans, il est violé par un voisin, ami de la famille. A 17 ans, il quitte le lycée pour Las Vegas, où il est employé dans un service funéraire. Là-bas, sa fascination pour les cadavres naquit. Il est viré peu de temps après pour acte de nécrophilie. De retour chez lui, à Chicago, il obtient un diplôme d'une école de commerce et gravit rapidement les échelons. Au point d'être à la tête, dans les années 1960, de trois restaurants KFC. Devenu père de deux enfants (un garçon et une fille), et bénéficiant d'une certaine notoriété dans la ville, il est apprécié de son entourage. Mais en 1968, les problèmes resurgissent. Accusé de viol sur des adolescents, il est condamné pour dix années en novembre de cette même année pour sodomie. Manipulateur, il retourne l'opinion des jurés et du personnel pénitentiaire pour ne faire, finalement, que 18 mois de prison.
Ses derniers mots : "Kiss my ass."
Sorti de prison, il fonde sa fameuse entreprise et confectionne, à partir de là, son costume de clown. Il prend le nom de "Pogo", collecte des fonds pour le parti démocrate et s'en va amuser les enfants malades à l'hôpital. Tout semble aller pour le mieux, mais l'habit n'a jamais fait le moine. A la maison, sa nouvelle femme découvre dans la chambre des magazines pornographiques gays. Contraint de lui révéler sa bisexualité, sa femme trouve ensuite des vêtements d'adolescents dans la maison... Mais par une énième pirouette, le tueur en série s'en sort encore. A nouveau hors des radars de la police, sa folie meurtrière démarre en 1972. Pour les attirer dans ses filets, il déambulait dans les quartiers gays de Chicago, s'approchait des plus fragiles, ou de ceux contraints de se prostituer. Par diverses ruses, toujours vêtus de son costume, il les attire avec un peu d'alcool ou un joint. Pour les plus méfiants, il optait pour le petit tour de passe-passe. Menottes en main, il s'en délivrait comme par magie et proposait aux enfants d'essayer. Evidemment, ceux-ci restaient coincés. "C'est quoi le truc ?" demandaient-ils alors. Sadique, John Wayne Gacy leur lançait alors un terrible : "Le truc... c'est que j'ai la clé". Prémices des pires sévices qu'il comptait faire subir aux pauvres enfants.
Les menant dans son sous-sol, il leur enfonçait un torchon dans la bouche pour les empêcher de crier. Commençaient alors des heures d'horreur, jusqu'à la mort. Têtes bêches, ses victimes étaient entassées dans le vide sanitaire de la maison familiale. Sa femme avait beau s'inquiéter de l'odeur, chaque fois, il parvenait à lui inventer un nouveau bobard, la dissuadant d'aller chercher plus loin. Malgré tout, ce morbide charnier allait finir par le trahir. Sa dernière victime, Robert Piest (15 ans), avait à peine eu le temps de mentionner le gentil clown Gacy à sa maman, avant de disparaître, comme les 32 précédents. Sur sa trace, elle finit par alerter les autorités, se méfiant de ce clown aux allées et venues inquiétantes. Sur place, l'odeur les prend au corps : "Je crois que cet endroit est rempli de gamins", affirme le premier policier entré, au bord de l'évanouissement. Quelques jours auparavant, sentant l'étau se resserrer autour de lui, se sachant surveillé, John Wayne Gacy avait invité au restaurant les enquêteurs. Là-bas, comble de l'horreur, il eut cette phrase effrayante : "vous savez, les clowns s'en tirent toujours".
Le 10 mai 1994, à l'âge de 52 ans, condamné à mort tout en ayant tenté de plaider la folie, il avale son dernier repas (un poulet-frites de KFC...). Une injection létale lui ôte lentement la vie. Le temps pour lui de prononcer ces derniers mots, à l'image du personnage : "Kiss my ass", autrement dit, "embrasse mon cul", au gardien chargé de lui donner la mort.
En prison, il commence à dessiner des portraits de clowns particulièrement effrayants.
Documentaire qui peut heurter la sensibilité du jeune public.
https://www.dailymotion.com/video/xkcr1j
https://www.youtube.com/watch?v=4LW7fXSzUFY
El Roslino
Il faut faire attention, à ce que l'on regarde, car certains films que certains trouvent d'après leur dire : " génial ".
Je pense qu'ils devraient y réfléchir à 2 fois avant de dire qu'ils sont soi-disant " génial ".
Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est La nécrophilie :
La nécrophilie (également nommée thanatophilie ou nécrolagnie) est une attirance sexuelle pour les cadavres. Elle est classifiée en tant que paraphilie dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV). Le terme est dérivé du mot grec : νεκρός (nekros ; « mort ») et φιλία (philie ; « amour »).
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