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El Roslino
Luca de Meo lance le projet d'une gamme de voitures électriques fabriquées en France. Par ailleurs, le nouveau directeur général de Renault compte réduire les coûts encore plus que prévu.
Renault va faire sa révolution. Luca de Meo, nouveau directeur général, a d'ailleurs trouvé le néologisme "RENAULuTion" pour nommer son projet de transformation du groupe. Il a donné des détails dans un document interne dont le journal Les Echos relaie des extraits. Luca de Meo rappelle l'objectif principal : passer d'une politique de volume à une politique de valeur. Priorité à la rentabilité. Le DG fait un constat inquiétant : "Nos nouveaux modèles ne sont pas assez profitables".
Pour gagner plus d'argent, Luca de Meo va jouer sur deux leviers : faire monter en gamme les véhicules et accélérer les économies. Avant son arrivée, le Losange avait déjà présenté un plan pour réduire les coûts de deux milliards d'euros d'ici 2022. Mais dans ce document, Luca de Meo indique "il faudra peut-être aller plus loin que prévu. [...] Le plan 2022 est une base, pas une fin en soi."
Luca de Meo pourrait bien davantage tailler dans les effectifs, alors que 15 000 suppressions de postes sont déjà prévues. Pour faire des économies, le DG compte revoir la stratégie d'internationalisation du groupe. De plus, il veut "réduire l'offre au sein des gammes et des produits d'environ 30 %, sans perdre en volume ni en couverture de segment".
Concernant la montée en gamme, cela touche d'abord le segment des véhicules compacts "qui est le centre de gravité de notre secteur". Luca de Meo veut booster les ventes et les marges : "Je n'ai pas peur d'envisager une hausse de 25-30 % du prix de transaction moyen pour ce segment". Luca de Meo veut ainsi son 3008 ! Le SUV de Peugeot est en effet une réussite de la montée en gamme de PSA. D'ailleurs, le nouveau DG de Renault n'hésite pas à citer PSA comme exemple ! "PSA était quasiment en faillite il y a cinq ans. L'entreprise est aujourd'hui une référence dans le secteur et en matière de rentabilité".
L'homme sait aussi qu'il va devoir gérer une décennie particulière, celle de la transition entre thermique et électrique. Il écrit d'ailleurs à ce propos qu'il faut limiter "au maximum la période d'offre doublon en thermique et en électrique sur le même segment". Et il fait une annonce très importante en matière de nouveaux modèles, ce qui est d'ailleurs une première depuis sa prise de fonction : un projet d'une gamme de véhicules électriques "emblématiques, rentables, à un prix d'entrée de moins de 20 000 €, produits en France". Et pour lui, il s'agit d'un projet unique en Europe "que de nombreux concurrents vont nous envier".
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