Une enquête est en cours après qu'un membre des Forces armées canadiennes s'est prononcé contre la distribution du vaccin COVID-19.

Article du mercredi 9 décembre 2020.

TORONTO - Une enquête est en cours après qu'un membre des Forces armées canadiennes a assisté à une manifestation au centre-ville de Toronto et s'est prononcé contre le projet de l'armée de distribuer les vaccins COVID-19.

Un homme identifié comme Leslie Kenderesi a été filmé devant une foule samedi (5 décembre) sur la place Yonge-Dundas, vêtu d'un uniforme militaire.

Dans plusieurs vidéos mises en ligne, l'homme est entendu demander à ceux qui servent actuellement dans l'armée de «ne pas prendre cet ordre illégal de distribution de ce vaccin».

L'homme qualifie le vaccin de «tueur» et dit qu'il l'appelle ainsi parce que «personne ne sait ce que ce vaccin fera à votre corps».

«Je demande aux militaires en service, aux chauffeurs de camion, aux médecins et aux ingénieurs, quoi que vous soyez, de ne pas prendre cet ordre illégal de distribution de ce vaccin.»

Il a ajouté qu'il ne savait pas s'il prendrait le vaccin (dans la vidéo il le dit qu'il ne) prendrait pas le vaccin et a noté qu'il aurait probablement des ennuis pour ses commentaires.

Les commentaires ont été faits lors d'une manifestation organisée par The Line Canada. Le groupe, selon son site Web, vise à «résister à la tyrannie et à l'oppression» tout en «s'opposant au verrouillage et aux restrictions imposées aux personnes et à l'économie». Le groupe note qu'ils ne sont pas anti-masque et «soutiennent votre choix de porter un masque».

Le ministère de la Défense nationale a confirmé mercredi à CTV News Toronto que l'homme vu dans les vidéos était un membre du Cadre des instructeurs de cadets, qui fait partie du Service d'administration et d'instruction des organisations de cadets. Ses responsabilités dans ce rôle comprennent la supervision, l'administration et la formation des cadets.

Un porte-parole a déclaré que le ministère de la Défense nationale «prend de telles situations très au sérieux» et a confirmé qu'une enquête était en cours pour «s'assurer que les mesures les plus appropriées soient prises».

«Les commentaires de l'individu ne reflètent pas les points de vue du gouvernement du Canada ou de la politique des Forces armées canadiennes», a déclaré le porte-parole. «Ces actions peuvent inclure diverses mesures pouvant aller jusqu'à la libération des forces armées.»

Mercredi, Santé Canada a approuvé le vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19. Le Canada devrait recevoir jusqu'à 249 000 doses du vaccin d'ici la fin de décembre. Le gouvernement fédéral a acheté jusqu'à présent 20 millions de doses du vaccin.

Lundi, l'armée, les agents de santé et les représentants du gouvernement ont effectué une «course à vide» de la casserole complexe pour distribuer des doses à travers le pays.

Maj.-Gén. Dany Forton, qui dirige l'armée tout au long du processus de distribution des vaccins, a déclaré que le «test à sec» visait à s'assurer que toutes les personnes impliquées se sentent à l'aise avec les exigences intenses de la manipulation d'un vaccin qui doit être maintenu en dessous de -70 ° C à tout moment.