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El Roslino
Suite au récent coup de projecteur sur le contrôle technique moto au niveau européen, et suite aux manifestations contre ce dernier le week-end des 10 et 11 avril, le ministère des Transports a confirmé l'impossibilité de la mise en place du CT moto en France au 1er janvier 2022. Mais ce n'est pas tout...
Dans notre récent article au sujet du contrôle technique moto, que vous avez abondamment commenté, nous faisions le point sur les rebonds de ce dossier pour le moins épineux aux enjeux aussi bien européens que nationaux.
La FFMC, en première ligne pour contrer ce projet depuis le départ, a mobilisé ses troupes le week-end dernier des 10 et 11 avril (25 000 à 30 000 participants selon l'organisateur), mais ce n'est pas tout. Une réunion en visioconférence s'est tenue le 13 avril entre Sacha Houlié, député de la Vienne (LREM), FFMC et FFM d'une part et le ministère des Transports d'autre part, avec pour objectif que la France déroge à l'obligation communautaire de mise en œuvre d'un contrôle technique pour les motos (CT) à compter du 1er janvier 2022.
Sacha Houlié, FFMC et FFM ont rappelé que cette dérogation a été obtenue par la France lors de l'élaboration de la directive européenne 2014/45 sur le CT, et qu'elle est envisagée par la Finlande, l'Irlande et les Pays-Bas.
Et le ministère des Transports de confirmer suite à cette réunion "l'impossibilité d'une mise en place du CT au 1er janvier 2022". Mais, car il y a un mais, a été évoquée l'idée d'un contrôle « visuel » de sécurité assorti d'un contrôle de bruit et de pollution.
Si le député, la FFMC et la FFM "ont pu exprimer leurs réserves et leurs arguments sur l'accidentalité, le bruit, la pollution, la faisabilité technique, l'utilité, la non transposabilité de mesures auto à la moto, le faible kilométrage moto ne justifiant pas un CT tous les 2 ans, etc.", le ministère doit aussi "envisager les possibles pénalités financières qu'imposerait l'Europe en cas de non-respect de la directive sans motif valable de la France."
Et du coup c'est la FFMC qui va s'y coller, en s'engageant à "fournir au ministère tous les éléments qui justifient de mesures prises en faveur de la sécurité routière des deux-roues motorisés d'une part, et de la forte diminution de leur accidentalité d'autre part".
Faut être motivé pour faire le job à la place des pouvoirs publics ! Mais c'est pour la bonne cause... Suite au prochain épisode !
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