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Avec les nombreux incendies d'ampleur qui se sont déclarés au cours des dernières semaines, la question du réchauffement climatique est devenue de plus en plus d'actualité. Si l'Homme est considéré comme le principal responsable de ce réchauffement en raison de son activité, des études montrent qu'il aurait pu aussi être le responsable du refroidissement de la planète lié à la colonisation des Amériques et de l'extermination des Amérindiens.
Un génocide qui a contribué à lutter contre le réchauffement climatique.
En effet, les activités humaines sont la source de la production de CO2. Mais si l'on remonte à l'époque à laquelle les Européens ont colonisé les Amériques, cet évènement historique a eu pour conséquence l'effet inverse à savoir une baisse de la température de la Terre et par conséquent le dérèglement du climat de notre planète.
Comme le montrent deux études scientifiques menées en 2019 par l'University College de Londres et des chercheurs de l'université de Leeds, cette période historique a permis à la Terre de régénérer la végétation de la planète et de diminuer la quantité de CO2.
Effectivement, les chercheurs sont partis du principe qu'à la suite de l'extermination des Amérindiens par les Européens au moment de la colonisation du Nouveau Monde, la démographie a connu un choc sans précédent, liée également à un choc microbien comme l'apparition de maladies telles que la rougeole et la variole, mais aussi à cause de guerres menées entre les Amérindiens.
La végétation qui a repris ses droits sur la surface de la France.
Conséquence : la population est passée de 60 millions à 5 millions d'individus en un siècle. Considérant qu'un Amérindien disposait d'une empreinte agricole d'environ un hectare, les chercheurs estiment que leur disparition a mené à la libération de 56 millions d'hectares, soit quasiment la superficie de la France. Cette situation a permis à la nature de reprendre ses droits et donc d'absorber plus de CO2. Les scientifiques démontrent dans leurs études que ce reboisement de l'Amérique aurait donc participé à la baisse de 47 à 67% de concentration de CO2 entre 1520 et 1610, entraînant ainsi un bouleversement thermique de la Terre.
C'est ainsi que pourrait s'expliquer, en partie, l'ère du Petit Âge Glaciaire qui a suivi cet épisode historique à tel point que la Tamise gelait régulièrement.
Ces études montrent que l'Homme a donc un impact direct sur la question du climat de la planète. Mais cela montre aussi qu'il est possible de lutter contre ce dérèglement climatique à condition que nous puissions parvenir à végétaliser sur des surfaces titanesques, ce qui permettrait ainsi de pouvoir baisser la température à l'échelle mondiale.
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