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Depuis décembre 2019, le monde est en proie à une pandémie sans précédent. Des restrictions sanitaires ont émergé un peu partout dans le monde et les gouvernements tentent d'endiguer les contaminations et les décès par le biais de divers vaccins. Les mois défilent et de nouveaux variants continuent de faire leur apparition, à l'instar de ce nouveau variant à la mutation plus avancée que les autres.
Un nouveau variant qui risque de nous affecter d'ici peu.
Découvrir des mutations du virus originel n'est pas rare dans une pandémie. L'Organisation mondiale de la santé en a recensé plusieurs depuis l'apparition du Covid-19 en décembre 2019, à savoir 4 VOC (variants préoccupants), dont le variant Delta repéré en Inde en octobre 2020, et 4 VOI (variants d'intérêt). Malheureusement, le virus ne cesse d'évoluer et les scientifiques semblent avoir découvert un nouveau variant préoccupant. Baptisé C.1.2, ce nouveau variant est une version mutée de C.1, un variant détecté en Afrique du Sud pour la dernière fois en janvier dernier.
A l'instar de nombreuses autres régions du globe, l'Afrique du Sud est également victime du variant Delta. C.1.2 a également été retrouvé en Angleterre, en Chine, en République démocratique du Congo, dans les Îles Maurice, en Nouvelle-Zélande, au Portugal et en Suisse. La particularité de ce variant, c'est qu'il est le plus muté d'entre tous par rapport au virus originel. Comme l'explique une nouvelle étude menée par l'Institut national des maladies transmissibles d'Afrique du Sud et la plate-forme de recherche, d'innovation et de séquençage du Kwazulu-Natal, qui reste en attente d'une validation par ses pairs, C.1.2 présente un taux de mutation d'environ 41,8 mutations par an, ce qui est presque deux fois plus rapide que le taux de mutation global actuel des autres variants.
Des mutations préoccupantes.
Plus de la moitié des séquences de C.1.2 présentent 14 mutations, alors que des mutations supplémentaires ont été observées dans certaines des séquences, suggérant que sa mutation n'est pas terminée. Un variant qui prend de l'ampleur, une augmentation constante du nombre de génomes de C.1.2 en Afrique du Sud ayant été repérée sur une base mensuelle, passant de 0,2 % des génomes séquencés en mai à 1,6 % en juin, puis à 2 % en juillet. Une observation qui reste toutefois similaire aux augmentations observées pour les variants Beta et Delta.
En prime, près de 52% des mutations enregistrées dans la région du pic des séquences C.1.2 ont été précédemment observées dans d'autres VOC et VOI. Les mutations N440K et Y449H, par exemple, permettant d'échapper à certains anticorps, y ont été observées. Les scientifiques craignent que la combinaison de ces mutations, couplées aux changements dans d'autres parties du virus, aident le virus à échapper aux anticorps et aux réponses immunitaires, y compris chez les patients ayant déjà été infectés par les variants Alpha ou Beta. Une nouvelle mutation qui pourrait bien succéder au variant Delta, qui continue de contaminer de nombreuses régions du globe.
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