Ce vendredi 15 octobre 2021, France 3 programme la tragédie Kursk, déroulée dans les eaux arctiques en août 2000. Léa Seydoux campe l'un des rôles principaux.

Thomas Vinterberg, à qui l'on doit Festen, La chasse ou encore Dear Wendy, a signé en 2018 le drame historique Kursk, à retrouver à partir de 21h05 ce vendredi 15 octobre 2021 sur France 3. Le film est basé sur l'histoire vraie de la plus grosse catastrophe russe post-URSS.

Dans l'Océan Arctique, l'explosion accidentelle d'une torpille entraîne le naufrage du sous-marin nucléaire K-141 Koursk. Peu de temps avant le drame, à bord, Mikhali Averin, Anton Markov et leurs camarades décident de troquer leurs montres de plongée pour contribuer au mariage du jeune Pavel Sonin puisqu'ils n'ont pas encore touché leur salaire.

Un début de mandat entaché pour Vladimir Poutine
Une fois l'explosion survenue, 118 hommes sont piégés par 108 mètres de fond. Alors que la nation -et plus particulièrement la famille des marins- suit en temps réel les opérations, vingt-trois militaires ont échappé à l'impact et tentent de survivre jusqu'à l'arrivée des secours. Mais la diplomatie russe entraîne la colère des familles qui constatent que tout n'est pas mis en œuvre pour prêter main forte aux survivants.

En effet, quelques mois après sa prise de pouvoir, Vladimir Poutine essuie un premier gros camouflet. Le gouvernement russe refuse dans un premier temps les offres d'assistances délivrées par la Grande-Bretagne, la Norvège et les Etats-Unis de peur de se voir déposséder du sous-marin. Malgré l'intervention internationale, finalement décidée par la Russie, aucun marin ne survivra.

Léa Seydoux, au sommet de la révolte
Au niveau du casting de Kursk, Léa Seydoux, actuellement à l'affiche du James Bond, Mourir peut attendre, mène la révolte des familles contre les informations contradictoires livrées par le gouvernement russe. Matthias Schoenaerts et Colin Firth, eux, campent respectivement Mikhail Kalekov et le Commodore David Russell.

En France, le film est resté relativement anonyme avec moins de 150 000 entrées dans les salles obscures.