Vous n'êtes pas identifié.
Pages: 1
Réponse : 0 / Vues : 4 371
El Roslino
Interrogée par le podcast « Girls on Film », Barbara Broccoli, productrice historique des James Bond, ne s'est pas opposée à l'idée d'un agent secret non binaire.
Par les temps qui courent, James Bond n'a pas bonne presse. Homme blanc et hétérosexuel, séducteur invétéré souvent porté sur la bouteille, un temps fumeur, le plus célèbre des agents secrets britanniques convoque un imaginaire qui déplaît à certains militants intersectionnels. Or, depuis que le départ de Daniel Craig - l'acteur britannique ayant interprété James Bond pour la cinquième et dernière fois dans le dernier opus, No Time to Die - a été officialisé, la question de son remplacement fait rage, de nombreux internautes se prenant à rêver à un James Bond noir, féminin ou homosexuel.
La polémique, qui dure depuis plusieurs années déjà, divise beaucoup, tant un tel casting risque de porter durablement atteinte à ce qui constitue la substantifique moelle de James Bond. Pourtant, invitée sur le podcast Girls on Film, vendredi 10 décembre, la productrice historique de la saga, Barbara Broccoli a préféré ménager la chèvre et le chou, donnant gain de cause aux partisans du 007 « historique » comme à ceux d'un lifting progressiste.
Acteur masculin, mais agent non binaire ?
Aux premiers, l'influente productrice a assuré que le prochain acteur de James Bond, qui sera annoncé courant 2022, sera bel et bien un « homme britannique, quelles que soient son ethnie ou sa race ». Pas d'agent secret féminin donc : « Je pense que ce sera un homme parce que je ne pense pas qu'une femme devrait jouer James Bond », a expliqué Barbara Broccoli, qui préfère « créer des personnages pour les femmes et pas seulement que les femmes jouent des rôles d'hommes ».
En revanche, l'orientation sexuelle du prochain James Bond reste floue, modernité oblige. Au cours de son entretien avec Girls on Film, une émission qui se décrit comme un podcast autour de la pop culture queer, Barbara Broccoli ne s'est, en effet, pas opposée à un agent secret « non binaire », c'est-à-dire ne s'identifiant ni comme un homme ni comme une femme. « Pourquoi pas ? Je pense que c'est ouvert au débat. Il faut juste trouver le bon acteur. » Une nouvelle évolution pour James Bond, déjà considérablement assagi et fragilisé sous l'ère Craig, durant laquelle l'agent secret a été montré sous un tour plus sombre et plus torturé.
Réponse : 0 / Vues : 4 371
Pages: 1