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El Roslino
Les premiers vols d'ITA Airways, successeur du transporteur historique national, ont débuté le 15 octobre dernier.
Le marché aérien transalpin s'est effondré des deux tiers depuis 2019. Alors qu'Air Italy a fait faillite, ITA Airways a pris la succession d'Alitalia en graves difficultés. Mais le démarrage de la nouvelle compagnie nationale ne se réalise pas sous les meilleurs auspices.
Les nuages ne se sont toujours pas dissipés dans le ciel italien. Tandis qu'ITA Airways, successeur du transporteur historique national, a commencé ses opérations le 15 octobre dernier , alors que commençait à gonfler une nouvelle vague de la pandémie de Covid-19, la nouvelle année a débuté avec la mise en liquidation d'Air Italy.
L'ex-Meridiana, détenue à 51 % par le prince Aga Khan et à 49 % par Qatar Airways, a vu ses 1.322 salariés recevoir cette semaine leur lettre de licenciement. Lancée en février 2018, la compagnie aérienne, qui accumulait des centaines de millions d'euros de pertes, n'aura pas profité des difficultés d'Alitalia.
Si, pour ITA, la Commission européenne a exigé une rupture nette avec la compagnie nationale en faillite, cette injonction n'a été que partiellement respectée. Ainsi, 83 % des créneaux aéroportuaires milanais et 43 % des slots romains ont été conservés.
Mais la nouvelle compagnie a subi une sérieuse cure d'amaigrissement, avec une importante réduction de la flotte et de la masse salariale. ITA compte ainsi 2.141 employés, bien loin des 10.500 salariés d'Alitalia. « Au moins 1.000 personnes de plus seront embauchées en 2022 », promet ITA qui aligne 52 avions, soit la moitié de la flotte de la défunte compagnie.
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