Depuis toujours, Tesla oscille entre les succès et les polémiques, alors que la marque d'Elon Musk est scrutée par les observateurs du monde entier. Après l'accident de taxi ayant eu lieu à Paris il y a quelques semaines, le constructeur californien est à nouveau sous le feu des critiques, cette fois-ci pour une toute autre raison, qui n'est pas liée directement à ses véhicules.

En effet, et alors que la construction de la Gigafactory de Berlin vient juste de s'achever, Elon Musk doit faire face à une nouvelle difficulté à laquelle il n'avait probablement pas pensé : les syndicats. Bien plus actifs et virulents qu'aux Etats-Unis, ceux-ci ont déjà épinglé Tesla, alors même que la production allemande n'aie commencé.

Des salaires trop bas
En cause ? Des salaires jugés bien trop bas pour IG Metall, l'un des plus importants syndicats en Allemagne. Ce dernier vient tout juste d'ouvrir une antenne à proximité de l'usine de Grünheide, et devrait alors mieux pouvoir soutenir et défendre les quelque 1 800 employés déjà embauchés pour la fabrication des Model 3 et Model Y.

Sauf qu'il y a un problème : selon le syndicat allemand, ces nouveaux salariés ne seraient pas assez bien payés. En effet, leur salaire fixe serait 20 % plus bas que chez les constructeurs concurrents. Néanmoins, des stock options et autres bonus remplacent les traditionnelles primes.

Une manière de faire qui dérange Birgit Dietze, représentante d'IG Metall, qui souligne qu'il sera donc difficile pour les employés de savoir avec précision combien il seront payés chaque mois, les stock options variant alors continuellement. Reste à savoir si Elon Musk acceptera d'écouter les syndicats et de s'aligner avec la concurrence...