Vous n'êtes pas identifié.
Pages: 1
Réponse : 0 / Vues : 3 984
Une firme chinoise installerait des malwares sur les mobiles pour que sa complice les supprime, l'information fait scandale dans le pays
La télévision d'Etat chinoise a diffusé un reportage sur les opérateurs mobiles de son pays. Et l'enquête qui y a été présentée a lancé un véritable scandale. Elle affirme que la compagnie de sécurité locale NetQin travaille avec l'entreprise Feiliu, à qui elle demande de créer et de faire installer par les opérateurs des malwares sur les téléphones mobiles. Suite à quoi, leurs utilisateurs doivent payer NetQin pour qu'elle désinfecte les appareils.
NetQin en profite ensuite pour tenter de vendre des solutions de protection mobile.
Le reportage signale que les dirigeants des deux firmes se connaissent (ils ont fait leurs études ensemble), mais aussi que NetQin possède le deuxième plus gros portefeuille d'actions de Feiliu (495.000 yuans).
Pour Sophos, cette affaire pourrait gravement nuire à la réputation des entreprises du secteur de la sécurité informatique.
Une fois présente sur le téléphone, l'application malveillante tente de télécharger et d'envoyer des données dès qu'une connexion Internet est disponible, elle appelle également sa "maison" toutes les six heures, et si jamais elle ne fonctionne pas correctement ou qu'elle a été supprimée par l'utilisateur, elle s'installe à nouveau en secret et tente de dissimuler sa présence.
Enfin, elle ralentit considérablement le téléphone et le fait même parfois crasher, ce qui pourrait avoir été mis en place volontairement pour pousser l'utilisateur à consulter un fournisseur de solutions de sécurité pour trouver une solution. Et, cerise sur le gâteau, l'application supprimerait également les logiciels de protection des concurents de NetQin.
D'ailleurs, le scan de NetQin lancé sur un appareil porteur de l'application la repère et la signale comme malware, tout en demandant 2 yuans pour la supprimer.
Les deux entreprises concernées dénient formellement toutes ces accusations, et déclarent que ce sont les autres acteurs du marché qui tentent de lancer des rumeurs sur eux.
Réponse : 0 / Vues : 3 984
Pages: 1