Vous avez tous sans doute entendu parler des femmes fontaines. Elles rejettent un fluide en grande quantité lorsqu'elles arrivent à un certain stade d'excitation pendant un rapport sexuel. Et pourtant, on ne sait pas grand chose de ce mystérieux fluide. On ne sait pas d'où il provient et sa composition reste très floue. Des travaux ont été réalisés mais ils s'avèrent faux malgré leur sérieux. Et bien, grâce à une étude publiée en août dans The International journal of Urology nous pourrions enfin avoir la réponse.

Des recherches infructueuses.

Le phénomène est connu de tous, mais représente toujours un mystère. Les femmes fontaines ne représenteraient que 5% des individus de la gente féminine. On ne savait toujours pas d'où venait le fluide, de l'urètre ou du vagin, et sa composition précise demeure floue. Il y a dix ans, des travaux menés dans l'espoir d'en savoir plus, concluaient que le fluide expulsé des femmes fontaines et celui de l'éjaculation féminine étaient différents : un jet transparent expulsé en grande quantité et un fluide laiteux à faible dose. Ce sont donc deux compositions différentes venant de provenances distinctes.

On connaît d'ailleurs la provenance précise de la substance sécrétée lors de l'éjaculation des femmes. Elle provient des glandes de Skene, situées près de l'urètre. Mais toujours aucun indice sur la substance sécrétée par les femmes fontaines.

Des chercheurs japonais ont percé le mystère.

Des scientifiques nippons ont souhaité s'appuyer sur les travaux du Dr Samuel Salama, un gynécologie-obstétricien français qui a émis l'hypothèse d'une provenance de la vessie, après une étude menée sur sept femmes. Les résultats ont conclu à une production d'urine de façon accélérée lors de l'excitation sexuelle. Les femmes qui se sont portées volontaires pour l'étude avaient vidé leur vessie juste avant leur rapport sexuel.

Suite à cela, les chercheurs japonais ont injecté un mélange d'eau et de colorant bleu dans la vessie de cinq femmes fontaines. Après la stimulation sexuelle, le fluide expulsé était bel et bien bleu. Une expérience réussie donc, qui perce le mystère, ou du moins une partie du mystère... En effet, sa composition reste toujours inconnue. D'ailleurs, le marqueur des glandes de skene était présent dans le liquide produit par les quatre femmes, ce qui veut dire qu'elles ont aussi des éjaculations. Il est possible que les deux substances se soient mélangées.

Quoi qu'il en soit, on ne sait toujours pas la composition exacte du fluide rejeté par les femmes fontaines, même si, pour le Dr Salama, cette expérience n'est qu'une confirmation qu'il ne s'agit ni plus ni moins que de l'urine.