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Message 1 Discussion postée le 19-11-2022 à 19:04:33

El Roslino
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Air France : préavis de grève déposé pour les vacances de Noël

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Deux syndicats d'Air France ont déposé un préavis de grève sur les vacances de Noël



Deux syndicats de personnels naviguant, majoritaires dans leurs métiers, appellent à une vaste mobilisation entre le 22 décembre et le 2 janvier. Les organisations négocient avec la direction l'accord collectif qui régit le quotidien des stewards et hôtesses de l'air.

C'est le genre de nouvelle qui peut avoir de lourdes conséquences. Obligé de supporter une lourde dette, Air France KLM avait soufflé cet été grâce à une activité exceptionnelle qui a permis à la compagnie aérienne d'afficher à l'automne des bénéfices trimestriels quasi-historiques . Mais la réouverture du front social jette un voile sur la bonne période : les vols d'Air France pourraient être perturbés pendant les Fêtes de Noël.

Deux syndicats de la compagnie aérienne, l'Union des navigants de l'aviation civile et le Syndicat des navigants, ont déposé un préavis de grève du 22 décembre au 2 janvier prochains. Ces deux syndicats déplorent « un passage en force » sur la modification de l'accord collectif qui régit les conditions de travail des membres d'équipage de cabine (PNC), les hôtesses de l'air ou steward.

Bras de fer avec la direction
Cet accord de 300 pages signé en 1999 et arrivé à échéance fin octobre « régit aussi bien les conditions de carrière, de rémunération, de couverture sociale que les règles d'utilisation », écrivent ainsi les représentants syndicaux.

La direction et les syndicats d'Air France avaient discuté de sa reconduite avec des modifications l'an dernier, mais l'accord négocié n'avait pas été signé par deux syndicats majoritaires. La discussion n'a été rouverte qu'à la rentrée dernière, et bloque aujourd'hui alors que des élections professionnelles se profilent à l'horizon, en début d'année prochaine.

Sur la forme, les deux syndicats fustigent le fait que la direction ait prolongé l'accord collectif existant le temps du nouveau round de négociations au moyen d'une « note de direction, qui ne protège en rien les membres d'équipage de cabine car modifiable unilatéralement et à tout moment », et réclament une « solution contractuelle temporaire ». La direction explique de son côté avoir fait cela pour avoir « le temps de débattre sereinement ».

Sur le fond, au-delà de quelques menus ajustements sur la vie collective et puisque la question salariale a été traitée en septembre avec une prime de 1.000 euros et une augmentation salariale de 5 % en trois temps , le débat achoppe sur le sujet du nombre de personnel navigant par passager dans les vols long courrier.

Le sabre de la dette
« La plupart des modifications proposées le sont à l'initiative des syndicats. De notre côté, nous souhaitons augmenter légèrement le nombre de passagers par PNC dans les classes éco sur les vols long-courriers », explique-t-on au siège. Cela concernerait les 10 Boeing 787 de la flotte sur lesquels on passerait de 10 PNC à 9 en classe éco. « Nous ne sommes pas dans une posture agressive, assure la direction. L'entreprise est dans une situation financière très compliquée et c'est un alignement sur la concurrence ».

Alors qu' Air France avait échappé l'été dernier aux mouvements sociaux qui ont secoué nombre de ses rivaux , le retour des tensions entre direction et syndicats intervient le jour où l'action Air France KLM a chuté de 11 %, suite à l'annonce d'une émission d'obligations convertibles en actions pour un montant de 300 millions d'euros pour rembourser l'Etat français qui a volé au secours du groupe pendant la crise sanitaire. Air France-KLM doit par ailleurs encore rembourser 2,5 milliards d'euros sur les 4 milliards d'euros de prêts garantis par l'Etat obtenus en mai 2020.