Pas un mois, pas une semaine sans qu'Elon Musk ne fasse les gros titres de la presse et des médias. Le milliardaire enchaîne les scandales, qu'il s'agisse de sa gestion de Twitter (qu'il vient juste de racheter), ses nombreux licenciements (au sein de Tesla et de l'oiseau bleu), ou sa passion pour les armes à feu (à découvrir dans l'intimité de sa chambre à coucher)... Et ça ne s'arrête pas là ! En ce début de semaine, la startup biotechnologique de l'homme d'affaire américain fait parler d'elle, et pas en bien. On vous explique ci-dessous.

1 500 animaux morts chez Neuralink ?

Elon Musk possède plusieurs entreprises : Tesla, SpaceX, Twitter, Neuralink... C'est cette dernière qui nous intéresse aujourd'hui. La startup neurotechnologique, fondée en 2016, développe des implants cérébraux d'interfaces directes neuronales. Son but ? Concevoir des composants électroniques pouvant être intégrés dans le cerveau, par exemple pour augmenter la mémoire ou piloter des appareils électroniques. Comme vous pouvez vous en douter, avant d'obtenir l'autorisation de tester ces outils sur des êtres humaines, le PDG de la société les teste sur des animaux... Et d'après l'agence de presse Reuters, 1500 bêtes seraient mortes au cour de ces expérimentations !

Exclusif : Les forces de l'ordre américaines enquêtent sur Neuralink, la société d'appareils médicaux d'Elon Musk, pour violation potentielle des lois sur la protection des animaux, alors que le personnel tire la sonnette d'alarme sur les tests effectués sur les animaux par la société.

Reuters a mené une investigation démontrant une maltraitance animale importante au sein de Neuralink. Depuis 2018, 1500 moutons, singes, cochons, rats et souris seraient morts lors des expérimentations menées par la société, qui ne garde aucune trace de ses échecs. Il n'y a donc aucun moyen d'avoir un chiffre plus précis... L'une des causes serait qu'Elon Musk exige de ses scientifiques qu'ils accélèrent les recherches, forçant ces derniers à enchaîner les chirurgies sans s'arrêter, les empêchant de corriger les problèmes et d'analyser les résultats de chaque expérience avant de passer à la suivante.

"Les erreurs à un manque de préparation de la part d'un personnel d'expérimentation travaillant dans un environnement sous pression". Fin novembre, Elon Musk a dévoilé de nouvelles images de singes faisant bouger le curseur d'un ordinateur grâce à leur cerveau. Il a également confié avoir demandé une autorisation officielle pour des tests humains... En cas de réponse positive, les premiers cobayes humains pourraient autorisés d'ici au printemps 2023.