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À la suite d'une agression sur sa fille de 10 ans par un délinquant sexuel, une mère de famille a demandé à ce que celui-ci soit interdit d'accès aux réseaux sociaux. Le Tribunal de Grande Instance de Reims devrait rendre son verdict aujourd'hui 13 juillet pour une décision qui pourrait faire jurisprudence.
Un homme âgé de 38 ans avait été condamné en octobre 2008 à cinq ans de prison et trois autres années de suivi socio-judiciaire pour « atteintes sexuelles sur mineur de moins de quinze ans ». Une peine qui s'est terminée en février dernier. L'homme ouvre rapidement deux comptes Facebook, investissant des Forums en proposant ses services pour les devoirs à de jeunes adolescents.
La facilité de l'anonymat.
En croisant l'agresseur de sa fille dans la rue, la mère a réalisé ce qu'il faisait sur Internet. « On a le droit d'être sur Internet, mais si c'est l'occasion de commettre des agressions sexuelles, cette liberté-là doit avoir des limites. Je ne demande pas la lune, je demande que pendant trois ans, ce monsieur évite d'utiliser les réseaux sociaux », explique Emmanuel Ludot, avocat de la maman. Facebook avait alors rapidement fermé les deux comptes.
Un problème qui pourrait ne pas en être un au final : comment s'assurer de la non-présence d'une personne sur les réseaux sociaux ? Il est facile de se créer un compte sous un pseudo, sans mettre sa propre photo sur son profil et de mentir sur son âge ou toute autre information professionnelle.
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