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Un joueur français a été entendu hier lors d'une audience correctionnelle à Paris. Il est accusé de diverses actes malveillants envers l'éditeur mais aussi contre le CNED (enseignement à distance).
Un "schizophrène paranoïde".
C'en est terminé pour Yanni O.. De son pseudo Y4nn0XX, il est visé pour trois affaires distinctes qui ont eu lieu entre 2020 et 2022 en France et au Canada. Connu pour tricher dans de nombreux jeux vidéo et banni dans bon nombre d'entre eux, il s'est avéré intelligent mais "nuisible" selon un enquêteur. Interrogé par des psychiatres, ils ont décelé chez lui une "schizophrénie paranoïde", qui affecte sa responsabilité dans ces affaires.
En plus d'Ubisoft et le CNED, il s'est récemment attaqué à la société Fuse III qui administre les serveurs du très célèbre jeu Minecraft. Il a également participé à des discussions à caractère terroriste sur un forum et envoyé des messages haineux à un développeur. Il a également mis en ligne une vidéo sur YouTube où il incendie la société. Il s'est également attaqué au CNED (l'enseignement à distance) ayant entraîné le blocage du service. Son objectif était simplement de "faire le buzz et d'obtenir des abonnés sur son compte Twitter". Son acte le plus gravissime est survenu en novembre 2020.
Fausse prise d'otages à Ubisoft Montréal.
Le jeune homme de 22 ans était à l'origine d'un appel anonyme signalant une prise d'otages dans les locaux du studio québécois à Montréal. Pendant huit heures, plus de 400 personnes ont été évacuées en plus des enfants d'une crèche à proximité. Cette intention a été réalisée dans le but de faire annuler son bannissement sur le FPS Rainbow 6.
Sur le moment, son appel été intraçable. Il a en effet détourné un logiciel de communication à distance, et les ondes passaient par des serveurs situés en Russie. Les traces d'utilisation ont été retrouvées sur son ordinateur par les enquêteurs.
Je n'ai pas le souvenir d'avoir fait ça. Je n'avais pas conscience que c'était mauvais. C'était comme dans un jeu.
Le jeune homme s'est également amusé à faire plusieurs autres canulars téléphoniques en dénonçant des faits criminels n'ayant jamais existé. Mais ses appels ont pour la plupart déclenché l'intervention des forces de l'ordre.
Le procureur de la République a requis trois ans d'emprisonnement dont deux en sursis probatoire. Le délibéré a été fixé au 3 juillet.
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