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Dans la matinée du dimanche 18 juin, un submersible est parti en direction de l'épave du célèbre Titanic, se trouvant à quelques 3800 mètres de profondeur. Seulement, un peu moins de deux heures après avoir entamé sa descente, la communication avec l'appareil a été perdue.
De nombreux secouristes mobilisés.
L'affaire fait froid dans le dos, d'autant plus que, pour le moment, les sauveteurs ne semblent toujours pas avoir d'informations sur la localisation du sous-marin, baptisé Titan. L'engin, qui mesure sept mètres de long, a été affrété par l'entreprise OceanGate Expedition, dont l'activité est de proposer des expéditions autour du navire de légende. Cinq personnes se trouvent actuellement dans l'appareil disparu : un pilote, ainsi que quatre passagers. Ces derniers auraient déboursé la somme de 250 000 euros par personne, et ce, afin d'avoir la chance de poser les yeux sur les vestiges de l'iconique bateau...
Bien entendu, une mission pour retrouver l'équipage sain et sauf a immédiatement été lancée. Malheureusement, les différents sauveteurs mobilisés se heurtent à un problème de taille, à savoir la zone de recherche, pour le moins immense. Ces dernières ont à la fois lieu sous et à la surface, et comprennent notamment le navire Polar Prince, duquel est parti le sous-marin, mais aussi plusieurs avions, dont l'un équipé d'un sonar. De nombreux experts sont mobilisés, mais l'espoir faiblit...
Seulement 96 heures d'oxygène.
Plus terrible encore, la révélation de l'autonomie du Titan, dont les capacités d'oxygène ne dépassent pas, pour un tel équipage, quatre jours. Une perspective très inquiétante, mais qui laisse, néanmoins, un mince espoir quant aux chances de retrouver les disparus en vie. Concernant l'origine du problème, les hypothèses se multiplient. BFMTV rapporte la position d'un certain Alistair Greig, professeur d'ingénierie marine au University College London. Selon l'expert, un problème "d'électricité ou de communication" aurait mené à une flottaison de l'engin à la surface, rendant son sauvetage simplissime. Une autre option évoquée, à savoir celle de la fuite, le pousse en revanche à présager d'une potentielle tragédie.
Parmi les personnes disparues, un milliardaire britannique, Hamish Harding, âgé de 58 ans, à la tête d'une société de jets privés située à Dubaï. Plus tôt cette année, et après être allé dans l'espace courant 2022, il avait posté avec joie son voyage prochain via les réseaux sociaux - d'ailleurs supposé être le seul de Titan pour l'année 2023, au vu des conditions climatiques. Selon une source familiale, Paul-Henry Nargeolet, ancien de la marine nationale et aujourd'hui directeur des recherches sur l'épave du Titanic, est, lui aussi, à bord du sous-marin. L'homme de 77 ans, désormais employé par la RMS Titanic Inc, avait d'ores et déjà réalisé une trentaine de plongées jusqu'au navire submergé. Aux journalistes de France Info, il confiait qu'en voyant l'épave légendaire, courant 1993, le reste de l'équipage et lui-même n'avaient pas prononcé un mot pendant plus de dix minutes, estomaqués par cette vision pour le moins extraordinaire.
Sur Twitter, alors que nombre d'utilisateurs s'insurgent devant une vidéo montrant une simple manette supposée commander l'engin, les messages positifs, espérant une issue favorable, se multiplient.
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