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La course contre la montre pour retrouver les passagers du submersible Titan porté disparu dimanche 18 juin se poursuit. L'espoir est encore permis après la captation de bruits lors des recherches.
Un espoir, enfin, trois jours après la disparition du sous-marin touristique près de l'épave du Titanic. Un sonar a capté des "bruits sous l'eau" pendant les opérations de recherche dans l'Atlantique nord. Pour rappel, la communication avec Titan a été perdue dimanche soir, moins de deux heures après avoir entamé sa descente. À son bord cinq personnes, parmi elles le Français Paul-Henri Nargeolet, spécialiste du Titanic.
Le seacraft déployé pour les recherches a "entendu des bruits de claquement dans la zone toutes les 30 minutes". Pour confirmer cette information, un sonar - un micro très sensible que l'on met sous l'eau pour capter les sons - a été immergé. Il a bien confirmé ce moment régulier toutes les 30 minutes. La zone de recherche a donc été légèrement déplacée, selon ses informations. Mais pour l'instant, ça n'a rien donné. Même les robots sous-marins qui ont été envoyés n'ont rien trouvé.
Des sons réguliers, toutes les 30 minutes.
Ce qui laisse penser que ce sont peut-être des bruits humains, c'est la régularité de ce son de cognement toutes les 30 minutes. Mais il faut être très prudent car le sous-marin n'est pas métallique. Il est fait en fibres de carbone, ce qui n'est pas très sonore quand vous tapez dessus. Certains spécialistes n'y croient pas encore. Ils veulent rester extrêmement prudents, surtout que les zones où se trouvent des épaves sont souvent des zones sous-marines très sonores.
Les médias américains ajoutent qu'un "objet rectangulaire blanc" inconnu a été repéré dans l'eau. La forme n'a pas pu être identifiée, mais rien n'a été retrouvé physiquement. Les conditions de recherche ont été très difficiles. Il y a eu beaucoup de brume en surface, donc les survols ont été compliqués. À ce moment même le jour se lève sur la zone ce qui devrait faciliter le travail des équipages, tant des avions que des navires.
La marine américaine est, elle, en train d'élaborer une opération de sauvetage en grande profondeur mais ça prend du temps et pas sûr que cela puisse être mis en place à temps. L'Atalante, un navire océanographique français qui était sur la zone, s'est dérouté pour participer aux recherches mais il ne va arriver que dans la soirée avec lui aussi un robot et des sonars très perfectionnés.
À bord du Titan, on sait qu'avaient notamment pris place l'homme d'affaires d'origine pakistanaise Shahzada Dawood, qui vit au Royaume-Uni et son fils Sulemane âgé de 19 ans. L'homme de 48 ans était un touriste des grandes profondeurs et avait payé un billet comme cela se fait parfois dans l'espace.
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