Plus tôt dans le mois, nous vous avions révélé qu'une célèbre attraction des parcs Disneyland pourrait prochainement être adaptée en film, faisant ainsi suite aux adaptations de Pirates des Caraïbes, et plus récemment celle du Manoir Hanté. Et si le fameux parc à thèmes de la Walt Disney Company a dernièrement fait parler de lui, c'est pour une tout autre raison, bien moins magique et féérique pour le coup, puisque cela fait suite au licenciement d'un employé.

Un licenciement qui passe mal.

C'est en 1992 que les français ont pu découvrir Disneyland Paris, un complexe touristique où l'on retrouve notamment le Parc Disneyland, situé à Marne-la-Vallée, dans le département de la Seine-et-Marne (77). Selon une étude sur la contribution économique de Disneyland Paris pour la période allant de l'ouverture du site à 2020, le complexe représente alors 6% des recettes touristiques du pays depuis 1992, employant environ 17 000 "cast members".

Mais si le parc d'attractions a pour objectif d'émerveiller les petits et grands, il n'empêche que l'envers du décor semble être beaucoup moins féérique qu'on veut nous le faire croire. Car depuis quelques jours maintenant, Disneyland Paris est sous le feu des projecteurs, et ce à la suite du licenciement d'un employé. En effet, Le Parisien avait révélé la semaine dernière que Loris Taboureau, un jeune homme de 20 ans qui travaillait au sein du complexe, avait été viré par la direction du parc. Mais ce qui a défrayé la chronique, ce n'est pas le renvoi en lui-même, mais plutôt les raisons qui ont motivé cette décision.

Car il semblerait que le jeune salarié ait été renvoyé à cause d'une gaufre. et plus précisément à cause de la garniture de cette dernière. Tout remonte au 26 juin dernier, lorsqu'un visiteur du parc a demandé une gaufre avec à la fois du Nutella et de la crème chantilly. Taboureau, en accord avec la politique du complexe, a alors expliqué au client qu'il ne pouvait pas cumuler les deux garnitures, devant alors choisir entre l'une et l'autre. Mécontent, le visiteur est alors allé se plaindre auprès du service réclamation du parc. La direction aurait alors utilisé cet incident comme motif de licenciement, déclarant que l'attitude du jeune employé "portait atteinte à l'image de l'entreprise".

Une raison qui semble assez absurde de prime abord, mais qui serait en réalité un arbre qui cache la forêt. Car comme l'explique Taboureau lui-même : "C'est une entreprise qui promeut la féérie, mais en coulisse, c'est loin d'être magique". En effet, le jeune homme a déclaré que c'était là un moyen de lui "faire payer" sa participation aux grèves ainsi que son engagement dans le Mouvement anti-inflation (MAI). Car le fait est qu'un vent de contestation souffle depuis quelques mois à Disneyland Paris, le parc d'attractions étant alors confronté à un mouvement social depuis mai dernier.

Selon le syndicat de la CGT, Taboureau aurait ainsi été victime d'une "chasse aux sorcières", la direction de Disneyland Paris s'étant alors servie de cet incident comme prétexte pour sanctionner les employés qui auraient activement pris part au mouvement contestataire. À noter également que le mois dernier, Disneyland avait déjà mis en place une procédure de licenciement à l'encontre de plusieurs salariés qui avaient participé au mouvement de grève.