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Il y a quelques mois de cela, nous vous avions révélé que des astronomes avaient fait la découverte de Wolf 1069 b, une exoplanète située à 31 années-lumière de notre Terre et qui pourrait réunir certaines des conditions nécessaires pour abriter de potentielles formes de vie. Et plus récemment encore, c'est une autre de ces fameuses exoplanètes qui a refait parler d'elle, et ce grâce à une étude menée à partir de données récoltées par le désormais célèbre télescope James Webb.
La vie et les exoplanètes.
Le terme d'exoplanète fait référence à des planètes situées en dehors de notre système solaire. Et l'une des missions du téléscope spatial James Webb, c'est justement d'étudier ces fameuses exoplanètes, notamment en sondant l'atmosphère de ces planètes lointaines et ce afin d'y rechercher des traces d'éléments constitutifs de la vie. Voici une description du téléscope que l'on peut retrouver sur le site de la NASA :
Webb nous en apprend davantage sur l'atmosphère des planètes extrasolaires et permettra peut-être de trouver les éléments constitutifs de la vie ailleurs dans l'univers. Outre les autres systèmes planétaires, Webb étudie également des objets situés dans notre propre système solaire.
Et parmi les exoplanètes découvertes jusqu'à présent, il y en a une en particulier qui attire l'attention de la communauté scientifique depuis quelques temps déjà. Il s'agit de K2-18 b, une exoplanète que nous vous avions déjà présenté par le passé. Cette exoplanète est en orbite autour d'une naine rouge nommée K2-18, située à environ 124 années-lumière de la Terre, au sein de la constellation du Lion. Ayant une masse qui est plus de 8 fois supérieure à celle de notre planète bleue, elle est considérée comme étant une "super-Terre", ou potentiellement une "mini-Neptune".
Et si K2-18 b fait parler d'elle aujourd'hui, c'est parce qu'une nouvelle étude menée via les données récoltées par le téléscope James Webb a relevé la présence de molécules contenant du carbone, et notamment du méthane ainsi que du dioxyde de carbone. Car l'abondance de méthane et de dioxyde de carbone, ainsi que l'absence d'ammoniac, confirment alors l'hypothèse de l'existence d'un océan d'eau sous une atmosphère riche en hydrogène.
Et comme l'explique la NASA, ces premières observations du téléscope spatial ont également permis de détecter une molécule appelée sulfure de diméthyle (ou DMS). Une autre découverte qui peut être un nouveau signe d'une potentielle présence de vie sur cette exoplanète puisque sur Terre, cette molécule n'est produite que par la vie. La majeure partie du DMS présent dans notre atmosphère terrestre est émise par le phytoplancton dans les environnements marins.
Le téléscope Webb a détecté du dioxyde de carbone et du méthane dans l'atmosphère de l'exoplanète K2-18 b, un monde potentiellement habitable qui est plus de 8 fois plus grand que la Terre. Les données de Webb suggèrent que la planète pourrait être récouverte d'un océan, avec une atmosphère riche en hydrogène.
Nikku Madhusudhan, astronome à l'Université de Cambridge et auteur principal de l'article annonçant les résultats de cette étude, déclarait alors :
Nos résultats soulignent l'importance de prendre en compte divers environnements habitables dans la recherche de la vie ailleurs. Traditionnellement, la recherche de la vie sur les exoplanètes se concentre principalement sur les petites planètes rocheuses, mais les mondes hycéens plus grands sont beaucoup plus propices aux observations atmosphériques.
Ces nouvelles découvertes viennent ainsi s'ajouter à de récentes études, qui semblent donc confirmer l'hypothèse que K2-18 b pourrait bel et bien être une exoplanète hycéenne (provenant du mot anglais "hycean", qui est la contraction entre hydrogène et océan), c'est-à-dire susceptible de posséder une atmosphère riche en hydrogène et une surface recouverte d'un océan d'eau.
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