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Une nouvelle épidémie repérée depuis ce mois de novembre bouscule la Chine, et en particulier les hôpitaux du pays, pleins à craquer de jeunes enfants atteints de problèmes respiratoires. Une situation qui inquiète les experts de la santé et qui fait ressurgir en nous de vieux démons.
Une "pneumonie non diagnostiquée" en chine.
Ces lignes rappellent de mauvais souvenirs. Près de quatre ans après l'apparition de l'épidémie en Chine à l'origine du tristement célèbre Covid-19, se dirige-t-on vers un nouveau type d'épidémie virale et mondiale ? À la mi-novembre, les autorités chinoises ont tenu une conférence de presse afin de signaler une hausse des maladies respiratoires sur leur territoire, une "pneumonie non diagnostiquée chez les enfants du nord de la Chine" touchant particulièrement les enfants.
Depuis, l'OMS (l'organisation mondiale de la santé) s'est emparé du sujet, en appelant les autorités chinoises à prendre des mesures pour éloigner la maladie, comme la mise en place de vaccins, des tests, le port du masque ou encore l'isolement des cas atteints de la maladie. Davantage, l'OMS a demandé "des informations épidémiologiques et cliniques supplémentaires, ainsi que des résultats de laboratoire sur ces foyers signalés chez les enfants, par l'intermédiaire du mécanisme du Règlement sanitaire international".
L'OMS inquiet, les scientifiques peinent à comprendre l'épidémie.
Une certaine inquiétude règne au sein de l'OMS, d'autant plus que les hôpitaux du pays sont submergés de patients. Rappelons que l'organisation mondiale de la santé a été critiquée pour son manque de réactivité face à l'expansion de l'épidémie du Covid-19 en 2019.
Aujourd'hui, elle demande également "des informations complémentaires sur les tendances récentes de la circulation d'agents pathogènes connus, notamment la grippe, le Sars-CoV-2 [le virus du Covid-19], le virus respiratoire syncytial qui touche les nourrissons et [la bactérie] Mycoplasma pneumoniae, ainsi que sur le degré d'engorgement du système de santé".
De leur côté, les autorités chinoises avaient également été critiquées, pour leur manque de transparence lors de l'enquête sur les origines de la pandémie de Covid-19. Le pays attribue cette hausse des cas à l'abandon des gestes barrières et des restrictions sanitaires liées au Covid il y a un an, alors que le nord du pays entre dans un hiver rugueux, favorisant donc la circulation de cette pneumonie encore non diagnostiquée.
La ville "entre dans une saison à forte incidence de maladies respiratoires infectieuses", a annoncé hier à la presse Wang Quanyi, directeur adjoint et chef épidémiologiste du Centre de contrôle et de prévention des maladies de Pékin. De leur côté, les scientifiques auraient du mal "à comprendre le début de cette épidémie, soulignant la rapidité inhabituelle avec laquelle autant d'enfants sont touchés.", selon le Parisien.
L'hiver est très propice au développement de maladies virales. Voilà qui rappelle en tout cas un douloureux souvenir. Espérons que la Chine et l'OMS marchent cette fois-ci main dans la main, et avec sérieux. Espérons aussi qu'il ne s'agisse là que d'un mauvais virus hivernal et passager.
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