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Message 1 Discussion postée le 30-11-2023 à 02:37:02

Loic
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6 profils d'amis qui ne vous veulent pas que du bien

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Vous vous confiez à eux, vous passez du temps avec eux, vous les aimez. C'est normal, ce sont vos amis. Pourtant la fréquentation de certains d'entre eux ne s'avère pas toujours épanouissante ni bienfaisante. Portrait-robot de 6 « faux bons amis ».

1 - Le moi-je.

Il vous raconte ses dernières vacances, ses conflits et ses soucis au travail, les hauts et les bas de son couple, mais aussi ses rêves, ses peurs, ses projets. En toute confiance, en toute intimité. C'est à cela que servent les amis et c'est précieux. Le problème, c'est la répartition des temps de parole et d'écoute. Globalement, il parle, vous écoutez. Et quand vient votre tour, soit un coup de téléphone, soit une urgence raccourcissent considérablement votre temps de parole. Si ce n'est pas le cas, il écoute mais en vous interrompant pour glisser des anecdotes personnelles ou vous adresse régulièrement des mimiques pour vous signaler qu'il suit sans toutefois s'impliquer réellement dans l'échange. Son écoute est superficielle, basique, il a parfois du mal à cacher son impatience.

Ce qui est en jeu : Son narcissisme réclame un public, une audience, des « fidèles » dévoués et à l'écoute. Vous jouez ce rôle. Les besoins de son ego rendent difficile voire impossible une relation égalitaire. Vous êtes son ami, l'inverse reste à prouver.

Le conseil : Notez les fois où il met fin brusquement à la conversation après avoir pris lui-même un long temps de parole ainsi que les fois où vous le trouvez distrait, impatient, peu à l'écoute. Cela vous aidera à mettre des faits sur votre sentiment diffus de frustration et à vous sentir légitime le jour où vous aurez envie d'aborder le sujet avec lui.

2 - Le non empathique.

Vous appréciez sa franchise, son regard affûté et la pertinence de ses critiques, mais vous vous dites régulièrement qu'il pourrait mettre un peu plus de douceur et de rondeur dans sa communication. Au prétexte de vous rendre service, il assène ses vérités, donne des conseils et fait souvent des gaffes qui vous mettent dans l'embarras, mais le font rire. Dans sa version  moins brute de décoffrage, celui qui manque d'empathie est l'ami pressé, distrait, toujours entre deux rendez-vous  et qui se désole, quand vous lui en parlez, de ne pas avoir senti votre tristesse, entendu vos problèmes, vu votre détresse. Il faut le comprendre, il était lui-même fatigué, stressé, malade... Bref, il a toujours une bonne excuse pour ne pas avoir décodé les messages ou été à vos côtés.

Ce qui est en jeu :  un égocentrisme puissant. Le besoin de se sentir exister dans le regard de l'autre, de donner de la substance à son existence en la mettant en scène, en « événementialisant » le moindre fait. Ce peut aussi être de l'égoïsme pur et simple : à être trop centré sur soi et sur sa vie, on a beaucoup de mal à déployer ses antennes pour les autres.

Le conseil : Prenez en compte et donnez de la valeur à votre  ressenti. Si vous avez  été déçu ou blessé, il n'y a aucune raison de garder le silence ou de faire comme si. Exprimer son ressenti quand il est négatif, est l'une des conditions d'une relation authentique et aussi le moyen de faire évoluer l'autre. Votre vie a autant d'intérêt que la sienne.

3 - L'envieux.

Rien de massif, d'ouvertement déplaisant mais des petites remarques aigres-douces, des questions en forme de sous-entendus négatifs (l'envie prend très souvent la forme de l'agressivité passive), un enthousiasme modéré (voire un peu forcé) pour partager vos succès, vos réussites, sur lesquelles il passe vite ou qu'il tente de minorer (invoquant par exemple votre chance au lieu de louer votre talent) ou de dévaluer via l'humour (« A deux doigts de la retraite, la promo ! »). Il est en revanche très présent quand vous n'allez pas bien. Autre indice, il va pointer en priorité, sous prétexte d'être intime et donc franc avec vous, tout ce qui ne va pas chez vous ou autour de vous, ou bien tout ce qui pourrait être mieux (votre visage marqué, votre appartement qui serait génial avec un balcon ou quelques mètres carré de plus, etc.). Il se peut aussi que l'envie  prenne la forme de la compétition : il se débrouille pour être (et le montrer) toujours un peu ou beaucoup « plus » que vous.

Ce qui est en jeu : une rivalité présente dans tous vos échanges même si vous n'en avez pas conscience. Au fil du temps et inconsciemment, vous minorez vos réussites, vous culpabilisez des cadeaux que la vie vous envoie, vous faites preuve de plus de générosité avec lui que l'inverse pour compenser.

Le conseil : Mettez-vous à l'écoute de vos sensations et impressions, car au fond de nous, nous savons quand l'affection, la générosité l'emportent sur l'envie ; nous percevons les réticences jalouses. Si nous les acceptons, c'est probablement parce que nous rejouons quelque chose de notre partition familiale. A chacun de la relire et de la déchiffrer pour la mettre en lien avec ses relations actuelles.

4 - L'hypersusceptible.

Avec lui, vous marchez sur des œufs, vous vous excusez très souvent, vous le ménagez en permanence, c'est normal, pensez-vous, il est hypersensible et donc hypersusceptible. Vous avez souvent le sentiment de ne pas en faire assez ou d'en faire trop. Ses reproches, frontaux ou détournés vous culpabilisent et vous font vous remettre très souvent en question. Il se plaint souvent de la vie, des autres, de son manque de chance, de son passé difficile, de sa fatigue, et cela vous fait ravaler vos envies de mises au point. De toute façon, il ne supporte aucune remarque. A peine sent-il les critiques poindre qu'il se positionne en victime.

Ce qui est en jeu :  une manipulation passive-agressive. Comme un enfant, il manipule, instrumentalise pour obtenir ce qu'il désire (de l'attention, des attentions, de l'affection, des passe-droits) sans jamais se remettre en question. C'est l'ami « fragile » ou le « mauvais caractère » que l'on ménage tellement que l'on finit par se censurer totalement.

Le conseil : Posez des limites ! Comme avec les enfants. En cessant de vous censurer et de vous sentir obligé d'être « gentil et compréhensif » tout le temps.  Osez dire non, pensez davantage à votre confort et à vos intérêts. Il serait intéressant de vous demander qui, dans votre histoire, dans votre famille, a joué le rôle du tyran-victime.

5 - L'ultra positif.

Avec lui tout va mieux que bien. Il est toujours de bonne humeur, a une vie de couple fabuleuse, des enfants incroyables et un travail qui l'épanouit. Vous ne l'avez jamais vu en proie à la déprime, ni au stress ni au doute. Normal, il ne présente aux autres que son meilleur profil, et c'est ce qui le rend a priori, solaire et attirant. Le problème est qu'en sa compagnie, toutes les imperfections de votre vie prennent un relief considérable, au point que vous le quittez en posant un regard très critique et dévalorisant sur vous et sur votre vie. Et ce, d'autant plus que vous ne l'entendez jamais évoquer ni problème ni échec ni accident de parcours. Cela dit, il ne veut pas non plus entendre les vôtres. De la vie, des autres, de vous, il ne veut que le côté ensoleillé.

Ce qui est en jeu : son angoisse et ses peurs qu'il pense juguler en donnant de lui une image ultra positive et en refusant d'être contaminé par les problèmes et les soucis des autres. Difficile dans ce cas d'avoir avec lui une relation intime et authentique. Les « soleils » professionnels plongent très souvent les autres dans l'ombre.

Le conseil : Gardez à l'esprit que son show n'est pas dirigé contre vous. Ne le fréquentez pas en période de questionnement ou de crise personnelle. Mettez-vous à bonne distance, voire à distance tout court, si vous sentez qu'il utilise et se nourrit des souffrances ou des échecs d'autrui pour se rassurer et valoriser sa vie.

6 - Le juge.

Il a des valeurs, il est intègre et franc. C'est en grande partie pour cela que vous l'appréciez. Vous pouvez compter sur son regard objectif, sur son impartialité. Il garde la tête froide dans les conflits et sert souvent d'arbitre. Le problème est que son affection et son soutien sont loin d'être inconditionnels. Dans les moment où la compassion, le réconfort, les marques d'affection et de tendresse devraient primer, il dissèque la situation, évalue les responsabilités de chacun et rend son jugement. Certes vous étiez deux dans votre couple, les responsabilités sont évidemment partagées, mais vous n'avez pas besoin qu'on vous le rappelle au moment où vous souffrez. Le juge ne se prive pas de souligner les fautes de goûts, les fautes tout court, les lacunes, les erreurs de jugement. Comme son exigence et sa probité sont indiscutables et que sa neutralité émotionnelle se confond avec de la bienveillance, vous finissez par le remercier de sa lucidité et de sa sollicitude.

Ce qui est en jeu : l'intolérance et l'intransigeance qui se font passer pour de l'exigence. Et une absence de générosité du cœur. Les « juges » aiment dominer les autres sans en avoir l'air, ils sapent la confiance et l'estime de soi, renforcent les sentiments de culpabilité et de honte.

Le conseil : gardez à l'esprit qu'un ami n'est pas un directeur de conscience et que la générosité et la bienveillance sont les deux ferments de l'amitié authentique. Vous pouvez  aussi vous interroger sur les raisons de votre consentement à son autorité (qui vous rappelle-t-il dans votre famille, votre passé ?). Il serait peut-être temps, aussi, de prendre conscience que vous n'avez plus l'âge d'être réprimandé.


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