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Alors qu'un reboot du Projet Blair Witch, film d'horreur culte sorti en 1999, vient d'être annoncé par Blumhouse Production, le casting du film original sort du silence pour pousser un gros coup de gueule. 25 ans après la diffusion de cet ovni du cinéma qui brouille la frontière entre fiction et réalité, les acteurs exigent réparation vis-à-vis de leurs droits. On vous explique.
Lionsgate dans le viseur du casting du Projet Blair Witch.
En 1999, les adeptes de frissons en ont eu pour leur argent en achetant un ticket pour Le Projet Blair Witch, a.k.a le seul film d'horreur qui a traumatisé Stephen King au cours de sa vie, un film d'horreur indépendant au budget dérisoire de 60 000 dollars. Il se base sur le principe du found footage, à savoir l'utilisation de films ou images pré-existantes supposément trouvées par hasard, leur donnant un aspect documentaire très réaliste (alors qu'elles sont en réalité fictives).
L'histoire suit trois étudiants en cinéma, Heather, Mike et Josh (personnages portant le nom des acteurs, brouillant d'autant plus la frontière entre vérité et fiction) qui réalisent un documentaire sur la légende d'une sorcière, caméra à l'épaule. C'est donc leurs images que voit le public au cinéma. Deuxième film le plus rentable de l'histoire, avec des recettes au box-office mondial estimées à 249 millions de dollars, Le Projet Blair Witch n'a pourtant pas rapporté grand chose à ses stars.
C'est le sujet de l'indignation de Heather Donahue, Joshua Leonard et Michael C. William, qui poussent un gros coup de gueule via un communiqué rendu public. Les acteurs ont publié une déclaration à l'occasion du 25e anniversaire du film original et de l'annonce du nouveau reboot, dans laquelle ils établissent une liste de revendications. Entre autres, ils exigent de recevoir les droits résiduels pour le film (des revenus à long terme liés aux rediffusions), qu'ils n'ont jamais reçus, mais aussi d'être consultés sur les futurs projets où leur nom et leur image sont utilisés. Enfin, ils demandent la création d'une subvention annuelle de 60 000 dollars octroyée à un cinéaste en herbe pour l'aider à réaliser son premier long métrage.
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