Dans l'Oise, un agent de sécurité a perdu son emploi car il était décédé depuis 2016, selon une erreur administrative.

Une mésaventure en a entraîné une autre pour un Français de 54 ans, habitant de Senlis, dans l'Oise, au nord de Paris. L'homme a d'abord appris qu'il était mort depuis longtemps, puis il a perdu son emploi... Heureusement, ces deux nouveaux états - défunt et sans emploi - devraient être pour lui réversibles.

Cet homme a voulu renouveler sa carte professionnelle, une démarche à obligatoirement effectuer régulièrement en France pour ceux qui travaillent dans la sécurité, relate «Le Parisien». Mais l'organe responsable, le Conseil national des activités privées de sécurité lui a fait savoir en juillet dernier que ce n'était pas possible puisqu'il était mort. Depuis 2016, même.

Happy end en vue.

«J'ai été surpris d'apprendre que j'étais mort», commente l'intéressé dans le quotidien français. Tout venait d'une erreur informatique, mais le quinquagénaire a dû ensuite tout de même enchaîner les démarches administratives pour prouver qu'il était bien vivant.

Or, en attendant d'être «ressuscité» par l'administration, son entreprise a décidé de le licencier, avançant qu'elle n'avait pas le droit d'employer comme agent de sécurité une personne qui n'a pas cette fameuse carte professionnelle.

L'histoire kafkaïenne devrait cependant prendre fin assez vite. La préfecture devrait rapidement fournir au quinquagénaire de quoi récupérer cette carte. Et son employeur lui a promis de le réengager dès qu'il sera en règle.