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El Roslino
Ce vendredi matin, le président du Conseil européen Charles a insisté sur la nécessité de « rééquilibrer les relations économiques pour plus d'équité, pour une concurrence loyale » entre l'Union européenne et la Chine. Cette dernière, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, a de nouveau appelé à supprimer les nouveaux droits de douane mis en place récemment par l'UE.
Ce matin, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a exhorté l'UE à « collaborer avec la Chine ».
La guerre commerciale que se livre l'Europe et la Chine n'en finit plus de faire des remous. « Nous comptons sur la Chine pour qu'elle adapte son comportement et comprenne que nous devons rééquilibrer les relations économiques pour plus d'équité, pour une concurrence loyale », a déclaré ce vendredi matin Charles Michel, le président du Conseil européen
La réponse de Pékin n'a pas tardé, et s'est exprimé ce matin par la voix de la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning : « L'UE devrait clairement reconnaître que des droits de douane supplémentaires ne résoudront aucun problème », a-t-elle lancé dans la foulée, exhortant l'UE à « collaborer avec la Chine » et critiquant une approche « perdante ».
« J'ai l'impression que la porte n'est pas fermée »
Charles Michel s'exprimait ce vendredi après sa rencontre avec le Premier ministre chinois Li Qiang, en marge du sommet de l'Association des pays d'Asie du Sud-Est (Asean), au Laos. Le président du Conseil européen a premièrement assuré qu'il espérait trouver un accord dans les prochains jours ou semaines, bien que le contexte soit « très difficile ».
« J'ai l'impression que la porte n'est pas fermée, mais c'est une situation très difficile. Nous partageons l'idée qu'une guerre douanière sera forcément un échec, et que nous devons faire des efforts pour l'éviter », a insisté Charles Michel.
Par ailleurs, ce dernier a déclaré que l'UE ne serait plus « naïve » face aux subventions publiques massives, et espère que le dialogue en cours entre les responsables européens et chinois permettra de trouver une issue. « Mais nous avons des intérêts très forts et légitimes, et il est de la responsabilité de l'Union européenne de défendre notre peuple, de défendre nos citoyens », a-t-il aussi martelé.
Au début de leur entretien à Vientiane, qualifié de « franc et sincère » par Charles Michel, le Premier ministre chinois a, lui, affirmé que Pékin était « disposé à continuer à travailler avec les dirigeants de l'UE pour consolider la dynamique stable et positive des relations entre la Chine et l'UE ».
Voitures électriques contre cognac
Cette prise de parole de Charles Michel fait suite à la décision de Pékin, mardi dernier, de durcir les conditions d'importation de brandy européen, essentiellement le cognac français. Elle impose aux importateurs depuis ce vendredi de déposer une caution auprès des douanes chinoises.
Cette décision est une réponse aux pays membres de l'UE qui ont donné ce vendredi dernier leur feu vert à l'imposition de droits de douane sur les voitures électriques importées de Chine, malgré l'opposition des Allemands qui redoutent une guerre commerciale avec Pékin. Dix Etats membres dont la France et l'Italie ont voté pour, 12 se sont abstenus et cinq ont voté contre, selon des diplomates interrogés, menant ainsi à des droits de douane compensateurs, allant jusqu'à 35% sur les véhicules à batterie de fabrication chinoise, en plus des 10% de taxe déjà existants.
'exécutif européen accuse Pékin d'avoir faussé la concurrence en subventionnant massivement les constructeurs sur son territoire, leur permettant d'offrir des prix inférieurs. L'UE espère ainsi protéger sa filière automobile qui emploie 14,6 millions de personnes. La Chine a répliqué en lançant des enquêtes anti-dumping visant le porc et les produits laitiers.
El Roslino
La Chine lève son embargo sur la langouste australienne
La Chine va lever son embargo sur la langouste australienne, signant ainsi la fin d'une guerre commerciale pesant plusieurs milliards de dollars, a déclaré jeudi le Premier ministre Anthony Albanese.
La langouste était, en effet, le dernier produit d'importance concerné par les sanctions chinoises, constituées d'interdictions ou d'importants droits de douane, qui ont touché près de 15 milliards de dollars de biens australiens exportés pendant plusieurs années. La Chine avait imposé une interdiction de facto de la langouste vivante en 2020, bien qu'elle s'en défendait, ainsi que de nombreux droits de douane jugés punitifs. Cette décision faisait suite à celle de l'Australie d'exclure le géant chinois Huawei de son réseau 5G.
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