Le père Noël est-il démodé? En France, de nombreuses institutions ne parviennent pas à trouver de candidats prêts à endosser le célèbre costume rouge et blanc. Pourtant, le mois de décembre approche à grands pas...

Introuvable père Noël. BFMTV rapporte que les recruteurs sont face à un casse-tête à une période où il faut dénicher de nombreuses personnes prêtes à incarner le personnage le temps d'un événement, comme un spectacle ou un marché de Noël. Les comédiens, intermittents et intérimaires se font effectivement rares pour endosser l'emblématique costume et faire des photos ou distribuer des bonbons et cadeaux.

Lorine Bartoll, directrice d'une agence événementielle dans la région Rhône-Alpes, a déjà recruté 23 pères Noël pour des centres commerciaux, des collectivités et des entreprises privées. Mais le manque de volontaires lui a coûté une dizaine de contrats.

“Rôle ingrat.”

“Tout le monde veut son père Noël, sauf que ça ne se trouve pas comme ça. On a un réseau d'habitués, mais une fois que les bons pères Noël sont pris, la galère commence, notamment pour les weekends du 7 et du 14 décembre.”, témoigne-t-elle. Selon la responsable, le rythme fatigant des journées et l'incivilité de certains découragent les candidats potentiels de ce “rôle particulier”.

“C'est peine perdue, ça n'intéresse plus”, surenchérit une autre agence. Les offres d'emploi pour des postes de père Noël partout en France s'accumulent sur les sites des agences d'intérim. “Aller faire le père Noël deux fois par an ne fait plus rêver personne ni en terme d'expérience humaine, ni pour le CV. (...) L'esprit des fêtes se perd”, estime un recruteur. De son côté, Frédérick Manzorro, mascotte professionnelle, évoque un “rôle ingrat”.