Malgré cela, la police veut encore grossir, comme si l'absorption de territoires nouveaux avec les effectifs induits allait la sauver de son impossible réforme en profondeur. Alors même qu'elle avoue avoir du mal à contenir la délinquance dans sa zone, certains de ses chefs exigent la bascule en zone police de l'ensemble des aires urbaines définies par l'Insee. En premier lieu selon le code général des collectivités territoriales, ce sont presque 12 millions d'habitants qui sont concernés par une bascule systématique en zone police via les extensions automatiques de compétence lors des fusions de commune, et ce sans aucune concertation préalable. C'est une bombe politique à retardement.