Les élections approchent, la sécurité se réinvite dans le débat politique et potentiellement dans celui de la prochaine élection présidentielle. Avec un livre blanc faux nez d'une opération de sauvetage de l'institution Police, quel sera le bilan si au passage c'est la gendarmerie - seule force intégrée de sécurité qui peut encore répondre présent sans surcoût pour protéger la population et l'Etat avec un contrôle ferme de son action - qui en paie le prix sans aucune garantie d'ailleurs d'une rémission durable de la police. C'est un risque politique dangereux à prendre. Je ne suis pas certain que le chef de l'Etat ait cautionné cette politique et encore moins que la représentation nationale ait été parfaitement informée des enjeux.