Une couleuvre sur la terrasse.
C'est par exemple le cas de Claire, une habitante de Villeneuve-Tolosane. "La veille de l'anniversaire de mon fils, fin mai, nous sommes tombés sur un serpent enroulé et immobile sur notre terrasse. Il avait des petites gouttes de sang, comme s'il avait été attaqué par un chat. J'étais inquiète parce que mon fils de 3 ans allait rentrer alors on a appelé la mairie." De fil en aiguille, les services municipaux aiguillent le couple vers le pôle médiation faune sauvage de Nature en Occitanie. "Ils nous ont rappelés très rapidement, et quelqu'un est venu. La bénévole a fait preuve de beaucoup de pédagogie, elle nous a rassurés et expliqué où il fallait mettre la couleuvre. Mon petit a eu droit à une leçon privée, il a touché le serpent." Du côté de Nature on Occitanie, on explique : "On protège mieux ce que l'on connaît !" Dans la plupart des cas, les situations se règlent par téléphone grâce à une identification accompagnée de l'animal et quelques conseils. Au bout du fil, il y a un des quinze médiateurs formés par Nature en Occitanie. Ce spécialiste ou un rapatrieur se déplace principalement si l'animal est en danger, blessé, ou que l'appelant n'arrive pas à gérer.
Couleuvre à collier au jardin.