L'étude, à paraître dans The Astronomical Journal (disponible sur Arxiv), « veut préparer le terrain » pour les chasseurs d'exoplanètes et plus particulièrement d'exoterres, et mieux cibler leurs recherches. Les nouvelles générations de télescopes terrestres comme l'ELT ou spatiaux, comme le très attendu James-Webb (JWST), pourraient nous faire des révélations sur leurs atmosphères et y déceler d'éventuelles biosignatures avant la fin de la décennie 2020.
« Savoir à quel point les différents types de planètes sont communs est extrêmement précieux pour la conception des prochaines missions de recherche d'exoplanètes, explique Michelle Kunimoto, coautrice de l'étude et nouveau membre de l'équipe du satellite chasseur d'exoplanètes Tess (Transiting Exoplanet Survey Satellite). Les enquêtes visant de petites planètes potentiellement habitables autour d'étoiles semblables au Soleil dépendront de résultats comme ceux-ci pour maximiser leurs chances de succès ». On peut espérer découvrir si nous sommes seuls dans l'Univers ou pas d'ici 2030.