En avoir, ou pas... une barrière automatique, bien sûr ! Depuis quelques années, c'est devenu un moyen efficace de distinguer deux types d'aires de camping-car. Les uns sont en accès libre, ce qui ne signifie pas qu'elles sont gratuites. Les autres sont donc dotées d'une barrière automatique. En général, un automate permet de s'aquitter du tarif comprenant une nuit sur place et le stationnement. Nous avons demandé aux camping-caristes abonnés à notre page facebook ce qu'ils en pensaient. Il y a les pour, et les contre. Et tout le monde a des arguments intéressants.
Pour les uns, la barrière, c'est très bien. Cela permet d'éviter que les voitures ne viennent prendre les emplacements autorisés aux camping-cars (qui sont rares dans certaines communes...). Et parmi les arguments cités, nous retenons aussi celui de la sécurité et de la tranquillité : la barrière dissuaderait les intrusions malveillantes.
Avec barrière, pas de services sans stationnement
Pour les autres, la barrière empêche de venir effectuer les services seuls (vidange et plein d'eau), à moins de payer une redevance incluant le stationnement (pour 5 heures ou pour 24 heures, selon les étapes).
La barrière entraîne d'ailleurs logiquement une augmentation des tarifs. D'ailleurs, on se doute aussi que pour les municipalités, la barrière automatique entraîne des dépenses d'entretien et de maintenance, mais qu'elle constitue aussi un moyen de percevoir une redevance. Pour finir, disons aussi que la barrière transforme le « parking autorisé aux camping-cars » en « aire d'accueil pour camping-cars » (voire en camping pour camping-cars).
On sait que certains camping-caristes (et surtout vanlifers) pratiquent justement le camping-car pour rester libres de choisir leurs étapes.
Un débat riche en arguments
Ci-dessous, vous retrouvez une sélection des diverses contributions déposées sur notre fil facebook. Nous remercions les camping-caristes qui ont participé. Ils l'ont fait en bonne intelligence. Le débat s'est révélé de bonne tenue, sans échanges houleux (à quelques exceptions près).