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Franck Diard originaire de l'Aube et tête pensante chez le géant américain Nvidia a fait fortune aux États-Unis. Mais il n'a pas oublié l'époque où il était étudiant à l'IUT de Reims, dans les années 1990. Avec ce don exceptionnel, il choisit de soutenir les chercheurs en informatique de sa région natale.
D'étudiant boursier à grand mécène de l'université de Reims Champagne-Ardenne (URCA). C'est l'incroyable histoire de Franck Diard qui va faire un don de 300 000 € sur trois ans à son ancien établissement d'enseignement supérieur, afin de soutenir la recherche et les étudiants en informatique. « Ces fonds serviront pour de la formation ou du matériel. Ce sera une bulle de confort pour pouvoir aller plus vite, à la façon américaine, dans les domaines de l'image, des super calculs ou de l'intelligence artificielle », raconte celui qui a découvert l'informatique à l'IUT de Reims, en 1992.
Depuis, l'homme de 53 ans a fait fortune, à force de travail, de volonté et de talent chez Nvidia, le géant américain de l'informatique, où il est entré en 2000. Un quart de siècle plus tard, le groupe dirigé par Jensen Huang domine le marché des puces graphiques et de l'intelligence artificielle, à tel point qu'en juin dernier, il est devenu la première capitalisation boursière au monde (3 344 milliards de dollars), devant Microsoft et Apple.
Des chiffres astronomiques qui contrastent avec les origines modestes de Franck Diard, bachelier de justesse avec 10 sur 20 et recalé de tous les concours d'écoles d'ingénieurs qu'il a tentés. « Quand je rentre à l'IUT de Reims, je découvre les images de synthèses, se souvient l'ingénieur. Pixar n'existait pas, on fabriquait des pixels à partir de notre codage, c'est un souvenir très fort. »
L'étudiant boursier obtient une licence et une maîtrise à Reims, puis soutient une thèse en informatique à l'Université de Nice. Le travail ne manque pas. « On en bavait, lâche le cadre de Nvidia. On n'avait pas de documentation, pas d'internet, on devait se débrouiller entre nous et avec les enseignants. On passait des journées entières dans le labo, jusqu'à ce que le code fonctionne. » Pour lui, la découverte de l'informatique lui permet « d'assouvir [sa] soif de découverte. C'était une mine infinie de connaissance. »
Dépanneur au départ, il a déjà déposé 104 brevets.
Ses diplômes en poche, Franck Diard décide de franchir l'Atlantique. Il rejoint la Silicon Valley en Californie, mais débute en bas de l'échelle en tant que support technique : « Je dépannais par téléphone », explique-t-il. Le natif de l'Aube est finalement recruté, en 2000, par Nvidia, qui vient d'inventer le processeur graphique. À force d'acharnement, une fois de plus, il grimpe les échelons, jusqu'à devenir aujourd'hui « ingénieur distingué » et « maître inventeur ». En 24 ans, Franck Diard a ainsi déposé pas moins de 104 brevets !
« J'ai une belle carrière professionnelle, qui a été initiée à l'IUT de Reims. Financièrement, ça va très bien pour moi, j'ai donc souhaité témoigner de mon attachement à ce que j'avais appris ici », explique celui qui privilégie, depuis quelques années, sa vie de famille, et télétravaille désormais depuis la Côte d'Azur. Alors que l'Université de Reims fait face, comme d'autres établissements, à des difficultés budgétaires, voilà un cadeau de Noël qui tombe à point nommé.
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